-- La figure dans le paysage (Paris 8) » GPS-Genealogy

Ouverture artistique du GPS: références historiques et esthétiques (01>09)

Article publié le : Mardi 26 février 2008. Rédigé par : Liliane

01
Envoi à Etienne-Jules Marey
C’est comme si le GPS amplifiait la connaissance du mécanisme de la marche, dont Étienne-Jules Marey, dès 1888, par la prise de vue chronophotographique, avait fait son objet d’analyse: «décomposer le mouvement, en identifier les phases, enregistrer les diagrammes qui en résultent, établir la cartographie subjective de la marche.»

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Ouverture artistique du GPS: références historiques et esthétiques (10>17)

Article publié le : Mardi 26 février 2008. Rédigé par : Liliane

10
Mr and Mrs Robert Andrews, Thomas Gainsborough, 1748-50
Un tableau anglais qualifié de «Conversation piece», est un portrait de groupe d’au moins deux personnages dans un décor naturel. Portrait des personnages et paysage agricole sont traités à parts égales.

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Ouverture artistique du GPS: références historiques et esthétiques (18>30)

Article publié le : Mardi 26 février 2008. Rédigé par : Liliane

18
O Shan T’u Shuo, Mount Omei, Illustrated Guide, 1887-1891. Panoramic view
«It is 120 li from the South Gate of Omei-hsien to the Summit. This picture shows distinctly all the defiles, water-courses, monasteries, peaks, cliffs, and ancient relics which must be passed. For a clear understanding see the following pictures.»

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Ouverture artistique du GPS: références historiques et esthétiques (31>42)

Article publié le : Mardi 26 février 2008. Rédigé par : Liliane

31
Littérature du 20e siècle — L’art de s’égarer dans la ville
«Ne pas trouver son chemin dans une ville, cela ne signifie pas grand chose. Mais s’égarer dans une ville comme on s’égare dans une forêt demande toute une éducation. Il faut alors que les noms des rues parlent à celui qui s’égare le langage des rameaux secs qui craquent, et des petites rues au cœur de la ville doivent refléter les heures du jour aussi nettement qu’un vallon de montagne. Cet art, je l’ai tardivement appris; il a exaucé le rêve dont les premières traces furent les labyrinthes sur les buvards de mes cahiers.» Walter Benjamin, Tiergarten/Enfance berlinoise
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Ouverture artistique du GPS: références historiques et esthétiques (43>45)

Article publié le : Mardi 26 février 2008. Rédigé par : Liliane

43
MARIN Louis, Opacité de la peinture, Essais sur la représentation au Quattrocento, Première partie «Les architectures de la représentation», chapitre 1: «Luca Signorelli à Lorette (ca 1479-1484)», École des Hautes études en sciences sociales, Paris, 2006, pp. 21 – 58.

«Cet art de la peinture substantiellement asserte, par ostension, les actes énonciatifs du discours-fait-texte écrit; [Luca Signorelli] en expose la problématique théorique dans le dispositif structural qui organise et règle la disposition des figures; en cela même, il en interroge, par ses moyens propres, la théorie qu’il présente dans ses représentations et fait paraître les traits essentiels de la crise historique et idéologique du discours humaniste à la fin du Quattrocento avec la critique du dernier nominalisme dont la coupole peinte par Luca Signarelli, entre les anges danseurs et musiciens et les conversions de Paul et de Thomas, semble développer les thèses essentielles. Mais ce faisant, en déployant le texte de ses icônes dans un édifice dont l’architecture organise avec rigueur la structure, le groupe de ses transformations syntagmatiques et l’ordre paradigmatique de ses représentations, l’art de la peinture exalte la force de son autonomie, la puissance de ses interrogations, la gloire de ses images.» Louis Marin, pp.57-58.

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