-- La figure dans le paysage (Paris 8) » 2010 » mai

Archives mai, 2010

Jacque Tardi—encore une fois l’histoire me ramène là-bas

Article publié le : Lundi 31 mai 2010. Rédigé par : Hsin-yin Chang


portrait TARDI – Réal. Thomas Boujut – Prod. CAPA

thomas | MySpace Vidéo

Voici un flâneur des lieux parisiens qui crée tout un univers de ses bandes- dessinées uniquement dans une même ville: Paris. L’histoire se déroule aussi bien dans les quartiers parisiens centraux, près des monument historiques emblématiques, que dans les endroits sombres de la capitale, dans les passages parisiens, ou dans des banlieues périphériques, dans une forêt, mais toujours Paris sera le support de l’histoire; ainsi même lorsque le détective Burma en sera éloigné de gré ou de force, il finira par retourner dans «sa» ville.

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Balade visuelle et sonore //MASMOLENE

Article publié le : Lundi 31 mai 2010. Rédigé par : Cindy Theodore

Voici une vidéo qui fait suite à mon journal de bord concernant Masmolène.

cindy théodore

Landy now

Article publié le : Mardi 25 mai 2010. Rédigé par : Seon kyung Son

Untitled from sk son on Vimeo.

Landy, d’un trajet à un autre

Article publié le : Vendredi 21 mai 2010. Rédigé par : Hye-Young Seon

Promenade dans la nuit de Landy

Article publié le : Mardi 18 mai 2010. Rédigé par : Xiaozhi Chen

Mise en valeur des objets précaires abandonnés a travers un petit monde transparent. Autrement dit, la boîte comme un sorte d’espace surveillé, comme on protège un objet précieux, les images sont bien vivantes dedans. Parfois, derrière les papiers coupés, les vrais vies paraissent plus faible.

La nuit de Landy n’est pas très rassurante, comme un nouveau terrain sauvage, nous abordions la rue mystérieuse. Sans personnage, elle devient scène artistique. Chaque personne croisé ou suivie apparaissent  comme dans un spectacle, éclairés par des lampadaires, ainsi on peut confondre la réalité avec l’utopie. Tel passant barbus, une femme ronde au pain au chocolat, un policier jouant avec son portable…Selon les langues, les cultures, les âges, les vies privées et publiques se modifient profondément…

La figure dans le paysage du Landy

Article publié le : Mardi 18 mai 2010. Rédigé par : Hsin-yin Chang


Qu’est-ce qu’une photographie de paysage urbain ?

Qu’est-ce qui définit une photographie de paysage urbain ?

Une definition du paysage trouvée sur internet le décrit comme « ce que l’on voit lorsqu’on regarde son environnement à perte de vue, à l’exception des points d’intérêts proches de l’observateur » ; cette definition et difficilement applicable à la ville, puisque de nombreux obstacles y arrêtent la perspective. Cependant la notion de paysage urbain (“street’s scenes” en anglais) existe puisqu’elle fait l’objet de nombreux articles et oeuvres d’art.

Ce n’est pas sur cette problématique que j’ai axé mon travail, mais sur la prise en compte d’un autre “problème” particulier à la ville : la forte concentration humaine qu’on y trouve, par définition.

Ainsi, puisqu’il est difficile d’y avoir un point de vue éloigné du sujet, et parce qu’il y a presque toujours du monde en ville, la photographie de paysages urbains est délicate: le photographe peut decider d’attendre le moment où aucun passant ne sera dans le champ (ou en modifiant la photo en postproduction, comme dans certains films de cinema), mais ce parti-pris volontaire ne saurait être pleinement satisfaisant : il interpelle en général l’observateur par son étrangeté (comme une campagne sans verdure).

Le photographe peut également contourner le “problème” en s’éloignant, soit en hauteur, soit de la ville, mais les détails visibles par les humains de la cité disparaissent.

Par contre, si une photo contient des personnes parmis les autres éléments présents dans le cadre, l’attention de l’observateur va en premier lieu se fixer dessus, machinalement, ce qui peut ne pas correspondre avec l’intention qu’avait le photographe lorsqu’il a choisi de photographier la scène.

C’est donc sur cette difficulté à photographier des paysages urbains du point de vue du citadin lambda que j’ai démarré mon cheminement.

Si on prend une photographie de paysage urbain sans humain dans la photo, le but serait de ne pas attirer l’attention sur les personnages dans le cadre mais de ne s’intéresser qu’aux « objets » dans ce paysage, par exemple des objets architecturaux (des bâtiments) ou des fragments de nature dans ce paysage urbain (je ressens toujours un peu d’étrangeté en voyant des arbres, des végétaux dans un paysage urbain) des objets « citadins » ( les rues, les véhicules etc…).

Cette démarche peut avoir un fin utilitaire, par exemple pour servir d’archives, ou dans un souci esthétique ou « d’objectivité » (par exemple les photographies d’Atget servant de fonds pour les bibliothèques).

Pour ma part, j’ai volontairement photographié les personnes présentes dans le champ de l’appareil, car je n’avais aucune intention particulière ; il aurait été possible de ne prendre que des scènes désertes, afin de rendre la sensation de « vide » de cet endroit (il n’y a rien au Landy), mais cela m’a semblé faux : il y a des habitants, des lieux de vie, et ma démarche a plutôt été de photographier en passant, dans la position qui est réellement la mienne dans un quartier inconnu : en passant, sans savoir quoi faire ressortir des prises de vue.

Ce qui m’a intéressé, c’est le sentiment que les humains pris en photo sont « à leur place », qu’ils font partie de ce paysage, la notion d’identité et d’appartenance, contrairement à moi qui ne faisait que passer.

Contrairement au parti pris de Christophe Atabekian de filmer en plan fixe, j’ai voulu montrer le mouvement des passants dans le paysage minéral et fixe.

C’est une façon de souligner la durée, fugace, de la rencontre entre la personne photographiée et moi, un croisement fugitif qui ne sera qu’une trace.

Pourtant, le résultat de ces photographies me semble produire un effet « théâtral », que je n’avais pas prévu, où on voit le paysage comme une scène de théâtre et le cadre comme un quatrième mur, les passants comme des comédiens avec le récit de leur activité (quotidienne).

C’est aussi une différence majeure avec la vidéo de Christophe Atabekian, dans laquelle les personnages peuvent sortir du cadre, alors qu’un fois sur la photo, ils demeurent « à leur place ».

Journal de Bord, Masmolène 2010 -livre numérique

Article publié le : Lundi 17 mai 2010. Rédigé par : Cindy Theodore

http://www.calameo.com/read/00029035360d1d223f702

cindy théodore

portraits du quartier Landy. (intégrale)

Article publié le : Jeudi 13 mai 2010. Rédigé par : Wei-Wen Pan

  

 

Masmolène en images

Article publié le : Jeudi 13 mai 2010. Rédigé par : Cindy Theodore

photographies : Cindy Théodore

MASMOLENE POUR ESCALE

Article publié le : Lundi 10 mai 2010. Rédigé par : Cindy Theodore

Liliane sur les rochers, Masmolène, 10 mai 2010

photo: CT