-- La figure dans le paysage (Paris 8) » 2009 » octobre

Archives octobre, 2009

Harishchandrachi factory

Article publié le : Samedi 31 octobre 2009. Rédigé par : Cindy Theodore

हरिश्‍चंद्राची फॅक्टरी de Paresh Mokashi

Ce film indien a été présenté hier soir au Musée Guimet pour la séance de clôture d’Indian Summer (6°édition). Il a été choisi par l’Inde pour la représenter aux Oscars et j’espère sincèrement qu’il reçoive un prix. L’histoire se déroule pendant une période «trouble» de l’histoire de l’Inde, l’occupation par les Britanniques. Il pose la question du colonialisme (tout comme pour les Maîtres Fous) mais, tout au long du film, il s’avère que ce sont les étrangers, les Britanniques qui vont former et aider monsieur Phalke. Même si, à la fin, ce dernier insiste pour rester en Inde malgré les très bonnes propositions des britanniques.

M. Phalke va réaliser alors le premier film indien. Et cela n’est pas si simple! Les films sont muets, les acteurs n’en sont pas (du moins au début), il manque d’argent et doit nourrir sa femme et ses enfants.


Photographie d’une des scènes du film.

Le film expose la situation dans son contexte et, comme de nombreux films indiens, il a une fraîcheur qui vous transporte. Les situations, cocasses parfois, m’ont semblé dédramatisées par cette famille Phalke qui se trouve incomprise… au sein même de sa propre famille. Le réalisateur a fait un film sans «chichis», en essayant d’être fidèle à l’histoire réelle.

Extrait du film :

Paresh Mokashi: vidéo ici

Site officiel du film : http://harishchandrachifactory.com/

cindy théodore

La demeure, la mémoire

Article publié le : Jeudi 29 octobre 2009. Rédigé par : Nan Liu

Les questions que je me pose autour du problématique « Habiter » de mon projet de recherche en Master :

  1. Qu’est-ce que cela veut dire, explicitement ou implicitement, « Habiter » et « l’Habitation » ?
  2. Est-ce que l’espace habitable, pour nous, est un intermédiaire entre le dedans et le dehors, où travers les flux d’extérioriser et d’intérioriser ?
  3. Comment analyser la relation interdépendante entre « je » et le soi-espace, entre « je » et les espaces qui nous entourent , qui dilatent à l’infini : d’un lieu jusqu’à la Terre?
  4. Comment traiter le changement du statut de notre habitation dans le contexte moderne, contemporain ?

Le texte du projet : La demeure, La mémoire
Nan Liu

Jean-Marie Straub et Danielle Huillet. Europe 2005. Zied Benna et Bouna Traoré.

Article publié le : Mardi 27 octobre 2009. Rédigé par : Liliane


Jean-Marie Straub et Danielle Huillet. Europe 2005.


Remember Zied Benna et Bouna Traoré

Zhenchen Liu

Article publié le : Dimanche 25 octobre 2009. Rédigé par : Cindy Theodore

Under Construction, Vidéo 2007

© DR

Cet artiste chinois porte un regard critique sur la Chine actuelle et pointe la situation de Shanghai, sur les expulsions de ces résidents des vieux quartiers voués à démolition (pour construire des buildings). Sa vidéo n’est surtout pas un documentaire mais c’est une véritable oeuvre d’art qui montre, qui expose au monde ce qui se passe mais de manière artistique. Cela dit, la controverse est trop grande, le film ne peut pour l’instant être montré en Chine.

Article de Poptronic sur Zhenchen Liu par valérie nescop: ici

cindy théodore

Dominique Petitgand

Article publié le : Dimanche 25 octobre 2009. Rédigé par : Cindy Theodore

Quelqu’un est tombé…

Abbaye de Maubuisson, du 1er avril au 31 août 2009

Dominique Petitgand, vue du parc, Abbaye de Maubuisson, 2009 (photos de Cindy T)

Image de prévisualisation YouTube

Vidéo-extrait, Dominique Petitgand, Abbaye de Maubuisson, 2009 (vidéo de Cindy T)

Dominique Petitgand réalise des pièces sonores. Ces histoires s’entremêlent les unes aux autres dans des lieux différents et particuliers.

Renée Green, exposition à Lausanne

Article publié le : Dimanche 25 octobre 2009. Rédigé par : Cindy Theodore

Renée Green s’inspire du passé. Elle utilise de nombreuses « vieilles » photographies. Elle fait d’internet un outil pour ne pas oublier peut-être. Même si un petit texte ou un son illustre les photographies, on ne sait pas tant de choses sur les personnes qui y apparaissent. Alors, on invente une histoire… fausse… enfin… qu’est-ce que la vérité ? et là, je vous renvoie aux promenades de J-J.Rousseau, la numéro 4 (Rêveries d’un promeneur solitaire).

Une partie de son travail m’a fait penser à celui de Dominique Petitgand, sur sa façon de collecter des sons, de produire des oeuvres sonores et de les mettre en scène.

article sur D.Petitgand: http://www.arpla.fr/canal2/figureblog/?p=4157

Une autre, celle de la classification et aussi de la mémoire m’a fait penser au travail de Susan Hiller (1940). A la base, Susan Hiller est anthropologue (eh oui ! ).

Vous trouverez mon tout petit article publié le 19 avril 2009 sur Susan Hiller (et mis à jour):

http://www.arpla.fr/canal2/figureblog/?p=2678

Son travail sur la couleur de peau, entre autre, semble fort (je confirmerai ou pas après avoir vu l’exposition). Elle s’interroge sur la perception de l’autre et plus particulièrement sur le regard des occidentaux sur « les autres ». Ces notions me renvoient (encore) à des artistes ayant participé à une exposition : The World of Other , MoCA de Shanghai. La question principale était justement la question de « ces autres »…mais vu par des artistes shanghaiens.

La section « l’artiste en ethnographe » et son travail Secret ressemble (sur le thème de la recherche ethnographique) à celui de  Zhenchen Liu , Under Construction (vidéo). lien ici : http://www.arpla.fr/canal2/figureblog/?p=4169

Pour conclure, Renée Green à des thématiques très vastes et cependant très concrètes et elle ne se perd pas, elle évolue. Il me paraît intéressant de voir, de comprendre les autres artistes qui ont des démarches analogues mais qui ne font pas la MÊME chose. Les lieux s’imprègnent en elle et elle réalise des œuvres pour ces lieux. Ce qui n’est pas si évident puisqu‘elle fait un travail de recherche, de mémoire pour former quelque chose de cohérent et qui se déroule dans notre espace temps à nous. Elle mêle parfois vie personnelle et vie du lieu ou vie des hommes ne faisant pas partie de son intimité, où fiction et réalité se confondent. Cette situation est souvent visible dans des romans semi-autobiographiques comme LEmpire du Soleil de Ballard (1930-2009).

Cindy Théodore

Renée Green- code survey

Article publié le : Dimanche 25 octobre 2009. Rédigé par : Cindy Theodore

Code survey

http://www.dot.ca.gov/dist07/code_survey/intro.htm

On clique…on lit…on clique…on lit…on écoute…et ça pourrait durer des heures ! il s’agit d’une dérive virtuelle ! il y a plusieurs manières d’entrer dans le site, dans cette œuvre virtuelle. Après avoir suivi le lien « survey » : soit vous cliquez sur les numéros, comme des sortes de chambres d’hôtels qui renferment chacune d’elles des histoires différentes…soit vous cliquez sur les images. Une fois la chose faite…vous arrivez sur une page avec texte/image/sons parfois. Vous pouvez aussi faire votre recherche par mots-clefs, par codes, par chiffres… ça me fait penser au catalogue virtuelle de la bibliothèque de la fac. En effet, ces mots clefs, ou mots rameaux nous permettent de déambuler d’un concept à un autre …ou d’une image à une autre.

vue du site Code Survey, liste des notions

vuedu site Code Survey, photographies

Ces sources sont diverses et variées…elle cite même wikipédia !

The modern history of aviation has had several broad trends. Aircraft designers have struggled to make their planes go faster, fly higher, and be controlled more easily. To that effect, engine designs have moved towards more compact, more powerful designs, beginning with steam engines and ending with jet and rocket engines. Planes have become more streamlined and made of stronger and lighter materials. Initially airplanes were made of canvas and wood. Today airplanes are made of aluminum, and increasingly, carbon fiber, which is prized for its lightness and strength. The methods used to control planes have advanced significantly as well. Initially planes were controlled by moving your entire body (gliders) or warping the planes’ wings (Wright brothers). Modern planes are controlled by computers, which can make planes that were otherwise unflyable able to fly, such as the F-117.

Wikipedia, the free encyclopedia. 3 Aug. 2005
http://en.wikipedia.org/wiki/Aviation_history

http://www.dot.ca.gov/dist07/code_survey/details/details.htm

cindy théodore

Paris 8. Arts Plastiques. Projet de détermination Master 1.

Article publié le : Mardi 20 octobre 2009. Rédigé par : Nicolas Vargelis

Les dynamiques du pouvoir et la théorie du jeu dans les œuvres de Kurt Schwitters et de Gordon Matta-Clark


diaporama de processu (cliquez ici)

Hypothèse/ problématique
Autrement dit: L’utopie défiée par l’espace et le contrôle dans les œuvres de Matta-Clark et Schwitters.

Textes/ Concepts théoriques principaux:
«Comment peut-on séparer le concept de l’espace et la mécanique du contrôle?»
.
The Temporary Autonomous Zone
Homo Ludens
(la théorie du jeu)
L’habitus (Pierre Bourdieu)

Corpus d’œuvres:
Kurt Schwitters, Merzbau, 1923- 1930 (?), in situ installation.
Gordon Matta-Clark, Circus or the Caribbean Orange, 1978, in situ installation.
Dan Graham, Alteration to a Suburban House, 1978/1992, macquette.
Jean Tinguely et al., Le Cyclope, 1969-1987, walk through sculpture, 22,4 meters high, near to Milly-la-Forêt.
(Thomas Hirschhorn)

Résumé des quelques idées présentées dans le document:
«La vie et l’art sont devenus la même chose» / Merzgesamtkunstwerk
«L’immédiatisme»
«La totalité» selon Hakiem Bey, selon Kurt Schwitters
Médiation et aliénation
T.A.Z. «Etre séparés ensemble»
Visionneurs participants

«L’artiste n’est pas une personne spéciale,
mais chaque personne est un type spécial d’artiste.»
Ananda Kentish Coomaraswamy

Consulter le document:
vargelis-projet-m1-2009-sm

Nicolas Vargelis

Emmanuel Terray. L’anthropologue et le contemporain.

Article publié le : Mardi 20 octobre 2009. Rédigé par : Liliane


Emmanuel Terray. «Sans-papiers (Acte 2)». Libération, 19 octobre 2009.

Le «terrain est partout» dit Marc Augé. Emmanuel Terray a écrit un article «Marc Augé, défenseur de l’anthropologie» dans la revue L’Homme, sous-titré L’anthropologue et le contemporain : autour de Marc Augé, n° 185-186 2008/1-2.  BU – Saint-Denis, Salle Rouge M Ethnologie cote 39.1 AUG 8.

«Pour des artistes qui souhaitent insérer leur pratique dans le champ social», dit Virginia Whiles («Art et ethnographie», Marges n°6, pp. 52-54. (traduction Claire Fagnart) [...] «les buts contrastés de l’art et de l’anthropologie sont invariablement présentés dans une perspective moralisante. L’art et l’anthropologie sont tous deux concernés par la rencontre et l’altérité, mais tandis que le travail des anthropologues est pensé comme la contextualisation des relations sociales, celui de l’artiste est plutôt perçu comme une forme de prestidigitation, le jeu d’adresse pouvant signifier « représenter des faits de manière erronée, les réarranger avec habileté ». Il est alors bizarre de mettre en parallèle la pression qui pèse aujourd’hui sur les artistes afin qu’ils réintroduisent de l’éthique dans l’esthétique et la transformation simultanée de l’anthropologie par le biais de la fiction et de l’imagination.»
«L’écrivain Orhan Pamuk a décrit son approche ethnographique rigoureuse d’un des lieux d’un de ses romans. Il lui est arrivé de suivre à la trace son héros, mettant en œuvre cette « recherche de soi en l’autre » (self othering) attitude commune à l’artiste et à l’ethnographe, que condamne Hal Forster. Ce dernier met en garde les « artistes comme ethnographes » contre les risques, liés à cette posture de renforcement de leur autorité. Il y voit une perte romantique de toute distance critique et une forme d’arrogance idéologique: parler pour les autres plutôt que de permettre aux autres de faire entendre leur propre voix.
En réponse, Pamuk défend le roman précisément en tant qu’il peut être « une fiction pouvant dire la vérité, tellement souvent voilée dans la vraie vie », en tant précisément qu’il peut « parler pour ceux qui ne peuvent pas, pour ceux dont la colère n’est pas entendue », et par-dessus tout, parce qu’il permet d’imaginer des conduites de vie alternatives» : de la nécessité donc pour l’anthropologue comme pour l’artiste d’avoir de «l’imagination et du culot». (cf plus haut le texte d’Emmanuel Terray). On s’éloigne des énoncés performatifs de Fluxus et du Situationnisme. Mais on s’approche des percées territoriales d’un artiste conceptuel comme Douglas Huebler.

Lire
Orhan Pamuk, Istanbul
Marc Augé, Non-Lieux. Introduction à une anthropologie de la surmodernité. Paris, Seuil, 1992.  «Les non-lieux désignent les systèmes de communication, transports ou communication de messages, réseaux d’images… Et à travers eux ce sont les attitudes relationnelles qui sont en cause. On observe, en effet, qu’à côté de ce qui s’inscrit dans des symboliques sociales, plus ou moins solides, plus ou moins ancrées dans des lieux, il y a dans le monde contemporain quantité d’espaces où la symbolique de la relation peut être mise entre parenthèses, faisant place à des codes de comportement dont certains sigles sont l’expression la plus effective (panneaux indicateurs, écrans, signaux informatiques, [retour à nos médias géolocalisés), ce qui fait que dans un aéroport, sur une route, on peut vivre seul.»

some information missing?

Article publié le : Jeudi 15 octobre 2009. Rédigé par : Nicolas Vargelis

Cet été je suis allé à Francfort sur le Main, et dans la cuisine de l’appartement où je séjournais il y avait cette affiche:

Le texte sur l’affiche est suivant:

« futura26
robert filliou
galerie legitime

couvre chef(s) d’œuvre(s) branche autonome n.
galerie legitime
fondateur
robert filliou

first fold in half / plier d’abord en deux
upper half under lower half / moitié supérieure sous moitié inférieure
then make a hat / puis faire un chapeau

a gift from robert filliou
who in 1962 carried tiny works of art inside his hat baptized galerie legitime
edition hansjörg mayer 1968
copyright 1968
by author and edition hansjörg mayer 1968″

mais elle ne fait aucune référence à Ben Patterson…  Est-ce que des actes d’omission des référencés et des noms des autres participants aident ou avancent une mythologie?

Nicolas Vargelis