Ouverture artistique du GPS: références historiques et esthétiques (18>30)
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O Shan T’u Shuo, Mount Omei, Illustrated Guide, 1887-1891. Panoramic view
«It is 120 li from the South Gate of Omei-hsien to the Summit. This picture shows distinctly all the defiles, water-courses, monasteries, peaks, cliffs, and ancient relics which must be passed. For a clear understanding see the following pictures.»
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O Shan T’u Shuo, Mount Omei, Illustrated Guide, 1887-1891. Picture 29. «From the Chang Lao P’ing one walks to the west for 1235 paces to the Ch’u Tien, otherwise known as the Chia Tien, Chapel of the Vulture, standing slightly east of south, but facing slightly north of west.»
Lien actuel http://www.longmarchspace.com/english/homepage.htm
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Jieziyuan huazhuan, 1679. Une planche du chapitre titré «Figures dans le paysage».
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Poésie Tang, Li Po (701-762)
Le poète descend du mont Tchong-nân et passe la nuit à boire avec un ami
«Le soir étant venu, je descends de la montagne aux teintes bleuâtres
La lune de la montagne semble suivre et accompagner le promeneur
Et s’il se retourne pour voir la distance qu’il a parcourue
Son regard se perd dans les vapeurs de la nuit.
Nous arrivons en nous tenant par la main devant une rustique demeure
Un jeune garçon nous ouvre la barrière formée de rameaux entrelacés;
Nous passons par un étroit sentier dont les bambous touffus rendent l’entrée mystérieuse
Et les grandes herbes verdoyantes frôlent gaiement la soie de nos vêtements.
Ma joie éclate de nous trouver ensemble dans cette retraite charmante,
Nous nous versons l’un à l’autre un vin d’une saveur exquise
Je chante la chanson du vent qui souffle à travers les pins,
Et ma verve ne s’épuise qu’à l’heure où s’efface la voie lactée.
J’ai perdu ma raison et cela excite encore votre gaieté, mon prince
Nous oublions tous deux, avec délices, les préoccupations de la vie réelle. »
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Art des années soixante
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Hamish Fulton: « Ma forme d’art est le voyage court, fait par la marche dans le paysage.» «L’implication physique dans la marche crée une réceptivité au paysage. Je marche sur la terre pour être tissé dans la nature [... ] Une promenade a une vie en elle-même et n’a pas besoin d’être transformée en œuvre d’art. [... ] L’œuvre ne peut pas re-présenter l’expérience d’une promenade. Le flux des influences doit aller de la nature vers moi, pas de moi vers la nature… » « No Walk, no Art » — « Leave no trace »
http://www.hamish-fulton.com/
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Image sans légende de Hamish Fulton
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Richard Long: «Art de la marche dans le paysage. Photographies et sculptures faites en chemin. Promenades transformées en textes. Art comme description formelle et holistique de l’espace réel et de l’expérience du paysage et de ses matériaux les plus élémentaires. Art de travailler à l’extérieur avec les matériaux normaux comme l’herbe et l’eau, qui se transforme en idée de faire une sculpture par la marche. Laisser des empreintes de pas ou faire des monuments.»
http://www.richardlong.org/
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Richard Long: «Mon premier travail fait par la marche, en 1967, était une ligne droite dans un pré, qui était aussi mon propre chemin, allant ‘nulle part ‘.»
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Richard Long: «Des pierres peuvent être employées comme marqueurs de temps ou de distance, ou exister comme parties d’une sculpture énorme et anonyme. Dans une promenade en montagne, une sculpture peut être faite, dans une région lointaine, apportant la liberté d’imaginer des lieux ou des manières de faire de l’art dans le monde.» 2001
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Épigraphie chinoise. Inscription «os et écailles» (jiaguwen) sur un fragment de plastron de carapace de tortue servant à la divination. Dynastie Shang, XIIe siècle avant J.-C., musée des Arts asiatiques-Guimet, Paris. © Encyclopædia Universalis 2005, tous droits réservés
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Douglas Huebler: «Le monde est plein d’objets, plus ou moins intéressants, je n’ai pas envie d’en ajouter davantage. Je préfère me contenter d’énoncer l’existence des choses en termes de temps et/ou de lieu. Plus précisément, le travail concerne la mise en rapport de choses qui sont au-delà de l’expérience sensible. Parce que le travail se situe au-delà de l’expérience sensible (‘perceptuelle’), un système de documentation permet de prendre connaissance de son existence.» «Cette documentation prend la forme de photos, cartes, plans, dessins et de descriptions écrites.»
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Duration Piece #5 de Douglas Huebler
