-- La figure dans le paysage (Paris 8) » 2009 » décembre

Archives décembre, 2009

Renée Green, Ongoing Becomings

Article publié le : Samedi 26 décembre 2009. Rédigé par : Cindy Theodore

Au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne

Levée à 5 heures 30, je prends mon train en direction de Saint-Lazare à 6 heures 40. L’aller jusqu’à Gare de Lyon est rapide. J’y arrive à 7 heures 30. La voie du train s’affiche, 21. Je me dirige sur le quai et je marche pendant très longtemps, voiture 16… Arrivée à l’intérieur, l’angoisse monte, où sont mes camarades? Où est Mme T. ? Elle arrive quelques minutes plus tard et la pression retombe enfin. Les autres aussi sont arrivés, dans un autre wagon. Le voyage se fait sans encombre, en alternance avec des discussions et un profond sommeil.

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Art Review. Magazine d’art.

Article publié le : Mardi 15 décembre 2009. Rédigé par : Liliane

http://www.artreview.com/

Pour la tentative de livre-album numérique.

Georges Didi-Huberman. Survivance des lucioles.

Article publié le : Samedi 12 décembre 2009. Rédigé par : Liliane

Georges Didi-Huberman. Survivance des lucioles. Minuit. 2009.

«Nous sommes ‘pauvres en expériences’*? Faisons de cette pauvreté même —de cette demi-obscurité— une expérience.» p. 109


pages 110 et 111.

Bibliographie.
• *Walter Benjamin. Le conteur – Réflexions sur l’œuvre de Nicolas Leskov. Publié en octobre 1936 dans la revue suisse Orient et Occident (nouvelle série, n° 3), cet article est aujourd’hui réédité dans le volume III de la traduction française des Oeuvres complètes (Gallimard) de Walter Benjamin. Une lecture
• Walter Benjamin. Paralipomènes et variantes des théories sur le concept d’histoire: «Organiser le pessimisme signifie… dans l’espace de la conduite politique… découvrir un espace d’images. Mais cet espace des images, ce n’est pas de façon contemplative qu’on peut le mesurer. Cet espace des images (Bildraum) que nous cherchons… est le monde d’une actualité intégrale, et de tous côtés, ouverte (die Welt allseitiger und integraler Aktualität).
• Pier Paolo Pasolini. «L’articolo delle lucciole.» Corriere della sera. 1er février 1975: «Au début des années soixante, à cause de la pollution atmosphérique, et surtout, à la campagne, à cause de la pollution de l’eau (fleuves d’azur et canaux limpides), les lucioles ont commencé à disparaître (sono cominciate a scomparire le luciole). Cela a été un phénomène foudroyant et fulgurant (il fenomeno è stato fulmineo e folgorante). Après quelques années, il n’y avait plus de lucioles. Aujourd’hui, c’est un souvenir quelque peu poignant du passé (sono ora un ricordo, abbastanza straziante, del passato).»
L’expérience esthétique selon Dewey.

Opération Menhirs

Article publié le : Samedi 12 décembre 2009. Rédigé par : Cécile Turet

Opération Menhirs, opération fiction

<!–[if gte vml 1]><![endif]–><!–[if !vml]–><!–[endif]–>Etape 1 : Géolocalisation, définition du projet, visuel

 

G E O L O C A L I S A T I O N  :

Située non pas dans la zone du Landy, mais davantage à proximité du stade de France, l’opération Menhir étape 1, consiste en une géolocalisation virtuelle et fictive de menhirs situés dans  différents pays celtiques et délocalisés virtuellement dans le but de redéfinir un espace. Ils cernent une zone de St Denis où se réunissent les passionnés de sport (d’où le nom de l’opération). L’opération Menhir propose une déambulation à travers des zones urbaines selon un tracé GPS autour du stade de France.

Il y a 3 espaces dont le point de rencontre est centré sur l’individu qui regarde, qui explore le territoire. Il y a 1 espace virtuel, 1 espace réel et 1 espace réel décrit dans un espace virtuel.

D é f i n i t i o n    d u  p r o j e t :

Il s’agit de la reconquête d’un territoire selon une histoire fictive, ou la marque millénaire des pierres levées vient réaffirmer une mémoire, une appartenance à une culture. Les celtes fiers de leurs traditions et de leurs valeurs réaffirment leur espace dans une circulation circulaire mais non fermée dont les pierres sont les balises. Ces balises visuelles viennent ponctuer le parcours et apportent un contraste avec une architecture urbaine. C’est un hymne à la nature dont la pierre, par la longévité apporte un témoignage intemporel.
La pierre de destinée est le symbole de la souveraineté, elle est apportée par les dieux de leur habitat primitif, elle représente la terre. Elle représente le centre mystique d’un territoire.
Les mystères de l’Homme Grand « dans le monde celtique, et surtout préceltique, les menhirs étaient dressés en l’honneur des grands druides désincarnés, à la limite de la terre des vivants, face à la plaine de jeunesse. Le menhir évoque la loi d’airain du corps de la foudre, la permanence du pur esprit. Cette pierre dressée signifie l’Arbre de vie, l’Axe du monde originel. Le menhir, en sa qualité de centre, est le point de départ et d’aboutissement de toutes choses. Il représente la porte du ciel par laquelle les humains peuvent communiquer avec les divinités, tant célestes que terrestres.» «La Tradition magique des Celtes». Marc Questin écrivain, conférencier, journaliste et druide.
Notion de site sacré où chaque élément a sa signification. Et où l’union de tous redonne une signification globale, l’Unité totale.
(Voir p229 Gavrinis).

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E s p a c e  v i r t u e l,  v i s u e l s :



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dérive – sur Le Landy et sur le Musée Précaire

Article publié le : Samedi 12 décembre 2009. Rédigé par : Cindy Theodore

Une partie des habitations en vue de démolition sont habitées par des personnes. Normalement, les «vrais» occupants des lieux sont partis depuis longtemps. Ainsi, ce sont des «squatters». On a pu voir des Roumains habiter les sous-sols, aller «sous terre». On a pu voir des gens habiter dans des cabanes, où seul le chien, laissé dehors, nous observe. Que va devenir ce quartier après cet «embellissement»? Que vont devenir ces gens? Après avoir vécu dans un quartier avec des maisons individuelles et «uniques», ils vont devoir vivre dans des maison individuelles-collées-identiques….Bizarrement lorsque l’on visite Le Landy on ne croise pas grand monde… enfin si, des ouvriers. On a du mal à mettre des visages sur les habitants du quartier (même si Ali est notre guide). Pour voir les occupants du quartier, l’unique moyen est-il de regarder le documentaire de Coralie Suard concernant le Musée Précaire Albinet? Parce que là, c’est superbe. Pour bifurquer sur une autre idée, je trouve et je suis persuadée que le film et le livre se complètent l’un l’autre. De voir le film, ça m’a permis de compléter mes connaissances même si j’avais lu le livre. Contrairement à nous, étudiants, qui travaillons sur le Landy, on ne peut voir qu’une partie, et que d’un point de vue extérieur ce même lieu. Le Musée Précaire (et surtout ce qui nous reste :le livre et le film), nous permettent de nous immiscer chez les habitants.

cindy théodore

Marc Pataut. Ceux du terrain.

Article publié le : Mardi 8 décembre 2009. Rédigé par : Liliane

Marc Pataut, 1952, est photographe et vidéaste. Il vit à Paris et enseigne à l’École nationale des Beaux-Arts. Il s’est rendu régulièrement de janvier 1994 à mai 1995, sur le terrain vague et habité du Cornillon à Saint-Denis, pour y développer un projet photographique, très vite après l’annonce de la création du Grand Stade sur ce lieu même en novembre 1993. La pièce artistique Projet du grand Stade Plaine Saint-Denis qui est une sorte de résultante de cette fréquentation profonde des personnes et du lieu a été notamment présentée à la Documenta de Kassel en 1997.
«Avec ce travail, je voulais montrer la distance entre une langue médiatique (un discours, un projet) avec sa puissance et ses outils d’expression, —la langue des élus, des architectes, des journalistes—, et une langue des sans domicile fixe, une parole de vie quotidienne (des actes, des faits) issue exactement du même endroit, du même site.»


http://www.lautresite.com/new/capharnaum/d_textes/pataut.html

Interroger physiquement l’acte de regarder.

Article publié le : Dimanche 6 décembre 2009. Rédigé par : Liliane


Ed Rusha. Every Building on the Sunset Strip. 1965.
et aussi Ed Rusha. Twentysix-gasoline-stations. 1965

Revenir sur la proposition de Gary Hill «Interroger la vision en tant qu’approche a priori pour expérimenter le monde », —décrite dans un entretien de cet artiste avec Geoffroy de Volder, dans la revue Dits, n°2, 2003—, en 7 points: 1. Les installations-performance-vidéo de Gary Hill; 2. Poiesis: Redéfinition par Georgio Agamben; 3. « Un monde pour l’existence et l’action de l’homme »: le nôtre; 4. « Au cœur des images, du langage et du temps »; 5. Par le pétrole et la gazoline, on peut faire un détour par Ed Ruscha; 6. L’extérieur traite du social: Ed Ruscha, Rober Baer; 7. Syriana de Stephen Gaghan, chapitres 28, 29, 30 du DVD. Télécharger le texte en pdf

Bibliographie complémentaire.
Jean-Louis Boissier. «La collection à l’œuvre» in La Relation comme forme. Mamco. pp. 78-90. «L’opération photographique est de l’ordre de la collecte, une cueillette de ce qui est peut-être déjà une image. La collection est un mouvement, un protocole, qui ouvrent sur la modélisation, sur une intellection et une lecture des choses. La collection mise en œuvre contribue à l’existence du photographique dans le champ de l’art moderne et contemporain.» (version web de l’article). Cité dans l’article, le protocole conceptuel de Douglas Huebler: «Le monde est plein d’objets, plus ou moins intéressants ; je ne souhaite pas en ajouter. Je préfère simplement énoncer l’existence des choses en terme d’heure et/ou de lieu.»
Douglas Huebler, repris dans notre GPS Genealogy: Ouverture artistique du GPS: références artistiques

08. Retour sur le Musée Précaire d’Albinet*

Article publié le : Samedi 5 décembre 2009. Rédigé par : Cindy Theodore


Contrairement à la légende ci-dessus, il s’agit de l’exposition Beuys.

Thomas Hirschhorn et les Laboratoires d’Aubervilliers. Les mots d’introduction résument l’idée: «Un Musée en bas d’une barre HLM.» Thomas Hirschhorn a fait venir l’art dans le quartier car le quartier n’allait pas à lui. Yvane Chapuis fait référence à l’amour de l’art comme motivation pour ce projet. Et je pense à l’amour de l’art de Bourdieu et Darbel, où une partie de leur théorie est remise en cause ici.
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MetroBasel Comic. Une ville de bande dessinée.

Article publié le : Samedi 5 décembre 2009. Rédigé par : Liliane

MetroBasel Comic, la bande dessinée conçue par Jacques Herzog, Pierre de Meuron et Manuel Herz, propose une synthèse des études sur la métropole bâloise réalisées par ETH Studio Basel, antenne bâloise de l’EPFZ et éditrice de l’ouvrage. Cette bd a servi de fil rouge à la table ronde d’architecture du Centre culturel suisse de Paris. http://www.ccsparis.com/fr/events/detail/146.
Un compte-rendu sur cette bande dessinée a été publié dans L’Hebdo du 25 novembre 2011.
Télécharger l’article en pdf

Le tracé GPS de la promenade de la Montjoie

Article publié le : Mercredi 2 décembre 2009. Rédigé par : Liliane


Sur GoogleEarth, le tracé GPS bleu ciel en pointillé, à cause du temps nuageux. Point de départ au sud, le «pixel» bleu correspond au 120 avenue du Président Wilson, la médiathèque Don Quichotte, et haut lieu de la création des écoles communales à la fin du 19e siècle (angle de l’allée Saint-Just). Au centre de la carte, la rue de la Montjoie. Côté ouest, l’incursion sur une trace de la rue pavée ancienne avec une superbe école écologique en construction près d’une friche industrielle remarquable, un garage à locomotives. En face de ce garage, un petit lot remarquable aussi de maisons individuelles à l’ombre d’un très bel et grand immeuble donnant sur l’avenue du Président Wilson et devant elles, légèrement décalé, sur la rue, un immeuble populaire rénové très beau aussi par ses proportions et sa couleur vert d’eau.  Et au nord, notre chère rue du Landy et au bout de la ligne à angle droit, le point final de la promenade,  notre cher Foyer rue des Fillettes. L.


Le 120 avenue du Président Wilson à la fin du 19e siècle. La médiathèque Don Quichotte est située à cette hauteur de l’avenue, en avant du bâtiment de l’ancienne bibliothèque populaire, qui subsiste allée Saint Just et qui est devenue la Maison de quartier. Collection de cartes postales sur le site Mémoire vivante de la Plaine.


Façade de la médiathèque sur l’avenue du Président Wilson en amorce de l’allée Saint-Just


Le bâtiment de l’ancienne Bibliothèque populaire accolé à la Médiathèque, allée Saint-Just.
Photos Google StreetViews