-- La figure dans le paysage (Paris 8) » 7e projet LMA: Galerie Légitime

some information missing?

Article publié le : Jeudi 15 octobre 2009. Rédigé par : Nicolas Vargelis

Cet été je suis allé à Francfort sur le Main, et dans la cuisine de l’appartement où je séjournais il y avait cette affiche:

Le texte sur l’affiche est suivant:

« futura26
robert filliou
galerie legitime

couvre chef(s) d’œuvre(s) branche autonome n.
galerie legitime
fondateur
robert filliou

first fold in half / plier d’abord en deux
upper half under lower half / moitié supérieure sous moitié inférieure
then make a hat / puis faire un chapeau

a gift from robert filliou
who in 1962 carried tiny works of art inside his hat baptized galerie legitime
edition hansjörg mayer 1968
copyright 1968
by author and edition hansjörg mayer 1968″

mais elle ne fait aucune référence à Ben Patterson…  Est-ce que des actes d’omission des référencés et des noms des autres participants aident ou avancent une mythologie?

Nicolas Vargelis

un petit fluxus dans un travail

Article publié le : Mercredi 15 juillet 2009. Rédigé par : Hyo-Sook Kim

http://www.dailymotion.com/videox9vjjz

soudain l’été fluxus…

Article publié le : Mardi 14 juillet 2009. Rédigé par : Cindy Theodore

Passage de Retz du 14 juillet au 30 septembre 2009, expo à voir.

Ben Vautier était en super forme! Très chaleureux, il nous a serré la main (à Véro et moi) parce qu’il m’avait reconnue…de Virgin! Quelle mémoire!

Cette expo retrace Fluxus…à travers des affiches, des œuvres. Une atmosphère particulière se dégage. On a l’impression d’être sur une autre planète, un peu déconnecté du monde actuel… mais ce fut superbe ! et aussi, un plaisir pour tous les sens!

Image de prévisualisation YouTube

Le soir du vernissage, Madeleine est venue… mais qui est-elle me direz-vous? Roulement de tambours… C’est une des anciennes clientes de la boutique de Ben qui était à Nice! Elle a même été interrogée et filmée!

Ben Patterson était là lui aussi.

Il y en avait d’autres… que je n’ai pas reconnus.

cindy théodore

L’atelier «légitime» de Lalya Gaye

Article publié le : Mardi 30 juin 2009. Rédigé par : Lavinia Raican

Pour une ignorante en électronique comme moi, l’atelier de Lalya a été très bénéfique. Avec mon équipe, nous avons réussi à monter un amplificateur et à créer des sons, amplificateur, qui, monté sur le personnage de Tiago, a été utilisé pendant l’event de Ben Patterson.

Je trouve très intéressant d’avoir eu cette expérience on va dire «professionnelle» en art, même si la journée a été courte. Mais ce n’est pas grave, car maintenant nous savons comment faire… ou a peu près: nous achetons un ampli dans le commerce. Avec Charlotte, Tiago, Elisabeth, Véronique et Cindy, nous avons reussi à souder les fils. A la fin, notre installation ne marchait pas, mais heureusement, Lalya a découvert qu’en fait, nous avions mal positionné le + et le -. Enfin, après quelques efforts de plus, nous avions un son sublime! Nous étions très fiers. Parfois, notre son capté ressemblait aux cloches d’un troupeau de moutons à la montagne. C’était très drôle. Ça donne des idées pour la suite….

Atelier avec Lalya Gaye

Article publié le : Dimanche 28 juin 2009. Rédigé par : Margot Jayle

La galerie légitime: bilan, problèmes, questions.

Article publié le : Vendredi 19 juin 2009. Rédigé par : Nicolas Vargelis

Pendant des semaines, même des mois, j’ai eu des idées, des hypothèses et surtout des questions sur comment on fera notre « re-enactment » de la galerie légitime. J’attendais avec impatience le rendez-vous chez Bertrand Clavez, en espérant qu’il aurait éclairé le déroulement du projet. Mais, le dialogue avec lui était faible, et il restait concentré sur un présentation/ résumé de Fluxus et Ben Patterson dirigé vers la camera. Même après cette rencontre, j’ai toujours gardé une impression que notre « re enactment » sera plus vivant avec des performances soit entre Ben et Bertrand ou encore mieux des actions qui aurait engagé le public, Ben, Bertrand et les étudiants de Paris 8.

In the Absense of Performance and Dialogue, a Minimalistic Power of Exclusion.

Et donc, ce qui s’est passé le jour de « re enactment » de la Galerie Légitime était loin de ce que j’attendais. Mais pendant la conférence à Wiki Plaza, Ben a éclairé un peu sa position, en disant que Fluxus est différent par apport aux Situationnistes, par ce que Fluxus est dans le minimalisme, et donc le control par le minimal. J’étais frappé par cette interprétation d’une dynamique de pouvoir. En gros, je me sentais ce « control » le jour de re-enactment de la Galerie Légitime par l’absence des performances Fluxus, et surtout l’absence d’un dialogue entre Ben et Bertrand et les étudiants.

Finalement, j’ai trouvé l’atelier de Lalya Gaye, très bien, un peu court, et donc difficile de réaliser les projets, mais très informatif et pédagogique. Par contre, entre l’atélier de Lalya Gaye et le re-enactment de la Galerie Légitime, il semblait d’avoir un manque de communication, ou plutôt, je cherchais un liens plus fort entre les objets de captations et actionners fabriques dans l’atelier et la façon qu’ils étaient incorporés dans le re-enactment.

En conclusions, il y avait des aspects très positifs pour moi (recherche sur Fluxus, l’atelier sur les capteurs, et d’imaginer les possibilités de la Meta Carte), mais je reste troublé par le manque d’un travail plus collective qui aurait pu faire des liens plus forts entre les éléments (la Meta carte, atelier de Lalya Gaye, Fluxus, et La Galerie Légitime).  Je me demande s’il serait possible de faire le « re-enactment » et reste dans une langage de Fluxus et minimalisme en même temps d’incorporer plus les étudiants comme joueurs pour sortir de rôle des spectateurs.

Nicolas Vargelis

chaque homme est un artiste

Article publié le : Mercredi 17 juin 2009. Rédigé par : Anuta Varsta

Le mouvement FLUXUS, dans les années ‘60 inclut plusieurs personnalités aussi prestigieuses et variées que Nam June Paik, Robert Filliou, Yoko Ono, Ben Patterson, Daniel Spoerri, Joseph Beuys, etc.

Je veux aborder le concept créé par Joseph Beuys qui affirme «chaque homme est un artiste». Beuys est considéré comme un artiste majeur de l’art contemporain et il a continué l’idée de Marcel Duchamp qui dit «n’importe quel objet est une œuvre d’art». Son œuvre, des installations, dessins, sculpture et performance, toujours en rapport avec un concept précis, étudié, analysé, sont de vraies introspections dans la conscience humaine pour voir ce qu’est l’ART et quel est le sens de l’art. Pour lui, «le seul acte plastique véritable, consiste dans le développement de la conscience humaine».

Son concept est aussi uni autour de l’idée de la Liberté. Pour Beuys, l’individu de n’importe quel domaine d’activité est une personne créative, donc libre; entre création et liberté il y a un lien stable. Pour cela, son concept de sculpture sociale implique l’être humain d’une manière libre, personnelle et créative. C’est la première fois qu’un artiste pense à cet aspect, à cette force entre la créativité humain et la liberté.

Ce nouveau concept a nourri le développement de l’art social, la «plastique sociale». Mais lui fait aussi la distinction suivante: chaque personne ne peut pas être un peintre, ou un sculpteur mais chacune, en son domaine doit agir avec créativité. Il dit «chaque personne est un artiste mais pas chacun ne peut pas être Rembrandt.»

Le plus intéressant aspect reste toujours la «liberté», dans un contexte social jamais facile. A quel point, un être humain oublie son rôle, sa vocation pour être encadré dans une société et quelle sorte de société on crée avec des personnes qui n’utilisent pas leur capacité créative ?

Depuis l’année ’60 les artiste ont beaucoup réfléchi et travaillé le concept et la possibilité de changer le monde est un concept artistique et pas une façon d’être.

Mais en temps, d’autres concepts Fluxus sont devenus des images de propagande ou de publicité, ce qui est complètement contraire à la croyance de ce mouvement qui est un mouvement artistique avant tout. Art n’est pas plus vu comme art mais comme objet commercial: «est-ce bien de l’art ?»

« Rien à dire »

Ben Patterson ou la performance fantôme ?

Article publié le : Mardi 16 juin 2009. Rédigé par : Charlotte Cardonne

« Lost in electronics » : l’atelier de captation sonore de Lalya Gaye à Ars Longa

Article publié le : Dimanche 14 juin 2009. Rédigé par : Véronique Godec
«  U=RI  », apparemment si on connaît ça, on a la base de l’électronique. Lorsque Lalya Gaye a introduit l’atelier avec cette formule, qui n’est qu’autre que cette «  fameuse  » loi d’Ohm, je me suis dit : «  mais qu’est-ce que je fais là ?  ». L’idée que je m’étais faite de cet atelier était fausse : créer des capteurs n’allait pas être si facile que je le croyais. En regardant les escaliers d’en bas, dans le hall d’entrée de l’immeuble de la galerie que nous avions investi pour la soudure des composants, je me suis dit que réaliser un capteur c’était comme un escalier : cela paraît sans fin et insurmontable…Mais avec un peu de volonté, on peut toujours y arrivé ! Je me suis donc intéressée pour la première fois à des composants électroniques qui étaient éparpillés sur la table et j’ai regretté de ne pas avoir assez travaillé en physique au collège et au lycée… Voilà ce que j’ai appris grâce à cet atelier : dans une LED, le courant passe que dans un sens et pas dans l’autre ; pour connaître le plus et le moins d’un composant, il suffit de regarder la tige, sachant que la plus courte correspond au moins et la plus longue au plus ; que le fil rouge correspond au voltage et que le fil noir correspond à la masse… Enfin même avec ça, j’ai eu beaucoup de mal à décrypter le schéma pour réaliser un amplificateur : j’avais l’impression de me retrouver devant un texte écrit dans une langue étrangère que je ne connaissais pas. Dans ces moments-là, on regrette que son papa, passionné d’électricité et d’électronique, ne soit pas là pour vous donner un petit coup de pouce… Mais au bout d’un moment, avec un peu d’effort et d’observation, on s’aperçoit que certains dessins du schéma correspondent aux composants qui sont éparpillés sur la table, et là on commence à comprendre comment on doit les placer sur le circuit imprimé. Pour résumer, l’électronique pour une littéraire comme moi, c’est comme une dissertation ou un commentaire de texte, on a des éléments devant soi à observer, on un plan à suivre (le schéma), on doit faire rentrer ces éléments dans les différentes parties de ce plan, et si cela marche, en conclusion, ce que l’on a élaboré fonctionne. Mais hélas il n’y a pas plusieurs moyens de faire fonctionner ces éléments ensemble (comme dans une dissertation ou plusieurs plans sont possibles) et il n’y a qu’une seule manière de monter ces éléments ensemble pour que cela marche. Nous nous en sommes aperçus, lorsqu’une fois les soudures terminées, nous n’arrivions pas à faire marcher l’amplificateur. Et même en n’étant pas une pro de la soudure, étant la spécialiste pour faire des pâtés (comme j’ai la fâcheuse habitude de le faire avec un typex sur une feuille), je m’étais rendue compte que le problème venait des soudures : je me suis souvenue que j’avais tendance à mettre trop de soudure pour être sûre que les éléments soient bien fixés. Ici, mes collègues d’un jour n’avaient pas mis assez de soudure. Au moins, si je ne suis pas arrivée à monter quelque chose, j’avais au moins réussi à déceler le problème ! Au final pour conclure sur cet atelier, j’ai un peu regretté que l’on a pas pu réaliser son propre «  technowear  », et cela aurait pu être intéressant de réaliser des casquettes avec une caméra ou un micro intégré qui aurait enregistré la performance de Ben Patterson.

GODEC Véronique

Lu-Luen Yu, «Voyage du coulommiers», Romainville, 2009

Article publié le : Jeudi 11 juin 2009. Rédigé par : Liliane

Lu-Luen Yu, Voyage du coulommiers, Romainville, 2009. Dérive autour d’une conférence.