Article publié le : Dimanche 20 juin 2010. Rédigé par : Cindy Theodore
Pour commencer, l’artiste chinois Qin Ga s’est fait tatouer la carte de la Chine sur son dos. A chaque étape de la Longue Marche qu’il faisait, il se faisait tatouer la ville traversée.
Article publié le : Mercredi 9 juin 2010. Rédigé par : Cécile Turet
Installation interactive, géoPoétique dans l’environnement urbain.
1 – Parcours sonore
2 – Signapoème
3 – Kakémonème
Un parcours dans la ville fait interagir l’environnement sonore avec les promeneurs. Par moment ce flux sonore génère un affichage de poésie visuelle dans google map ou sur un fond blanc. Les phrases semblent s’afficher sur le territoire de la carte qui représente le territoire urbain. A des moments clés, points gps précis, les zones vont faire apparaitre des poèmes qui s’afficheront directement sur l’écran du téléphone mobile. Ce seront des moments « phares » pour mettre en valeur un point précis dans la ville, une zone particulière. Je les appelle des ProcessPoem parce qu’ils apparaissent selon un processus particulier par rapport à d’autres et pour les distinguer des MappingPoem.
Proposition de géolocalisation de bribes de poèmes s’affichant le long d’un parcours, une déambulation et une déclamation qui se synchronise dans le temps de la marche.
Les MappingPoems sont des vestiges anciens lisibles ou visibles, ce sont des bribes de poèmes, des phrases. Ils apparaissent tout au long du parcours selon une intensité variable en fonction du niveau sonore, des décibels perçus. Ces phrases poétiques comme des vestiges de notre histoire apparaitraient dans Google map en fonction du nombre de décibel perçu par le téléphone portable. Inspirée du promeneur écoutant de Michel Chion, cette réalisation s’inscrit dans le champ de la poésie numérique.
Le schéma suivant correspond au zone gps qui permettront de recevoir les ProcessPoem. (ces zones sont définies temporairement et pour le moment aléatoirement mais il est prévu avec Liliane de les définir en fonction de l’espace urbain pour marquer, indiquer, un point particulier. Elles suggèrent des balises invisibles qui se signalent sur le téléphone portable.
Article publié le : Lundi 7 juin 2010. Rédigé par : YoungHa Kim
L’humain perçoit le monde réel avec ses yeux, cependant, il existe bien d’autres regards, d’autres visions pour contempler ce monde… mais si ce n’est avec nos yeux, comment perçoit-on ces scènes ? Selon quel point de vue ? Ces regards révèlent peut-être une autre existence se situant au-delà de notre vision, perçue simplement dans une direction déterminée, nous offrant un nouveau point de vue visuel vers le monde. Cette vidéo a été produite en optant pour des points de vue différents, situés sur le corps mais en des points inhabituels, comme la main ou le talon. Marchant simplement dans le quartier de Landy en regardant le paysage, je me promène en laissant mon corps libre de ses mouvements. Le point de vue de la main dépeint le paysage de Landy selon une mobilité régulière provoquée naturellement par la marche, captant le panorama alentour et les bâtiments proches ou lointains, voir certains détails des murs. Le point de vue du pied, précisément du talon, sur lequel est placée la caméra, dévoile le paysage qui se déroule derrière moi et sur le coté de mon corps, comme s’il suppléait mes yeux qui ne peuvent que proposer une vision frontale. Le point de vue du pied embrasse totalement le paysage, de la terre au ciel, selon le rythme de mes pas. Ces deux visions capturent le paysage comme nos yeux ne peuvent le percevoir, saisissant en même temps le ciel et la terre, s’orientant en une vision frontale, latérale et arrière. Or, expérimenter un nouveau mode de vision, hors de l’ordinaire, nous permet de nous rendre compte exactement de ce qui peuple l’espace que nous parcourons habituellement. Les vidéos captent des sons particuliers et les rythmes réguliers de mon corps, noyés dans l’ordinaire, tout en proposant d’autres points de vue focalisés sur des parties du corps nullement dédiées à la vision. Mon corps et les sons produits par mes déplacements s’unissent avec le paysage et les bruits de ce quartier, harmonieusement ou non. Ces images filmées nous incitent à regarder plus attentivement et complètement le quartier de Landy en cours de changement, en proposant un sens différent inspiré par un nouveau regard. Young Ha Kim
Voici un flâneur des lieux parisiens qui crée tout un univers de ses bandes- dessinées uniquement dans une même ville: Paris. L’histoire se déroule aussi bien dans les quartiers parisiens centraux, près des monument historiques emblématiques, que dans les endroits sombres de la capitale, dans les passages parisiens, ou dans des banlieues périphériques, dans une forêt, mais toujours Paris sera le support de l’histoire; ainsi même lorsque le détective Burma en sera éloigné de gré ou de force, il finira par retourner dans «sa» ville. (Lire la suite…)