-- La figure dans le paysage (Paris 8) » «I met»

Malachi FARRELL en quelques oeuvres

Article publié le : Lundi 16 mai 2011. Rédigé par : Xiaozhi Chen
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The Shops are closed , 1994-1998, installation, boucle de 2mn : moteurs, capteurs optiques; programmes informatiques. L’œuvre plonge le spectateur dans un mode de synchronicité factice, à la fois fascinant par une certaine efficacité visuelle et sonore mais totalitaire. Des tuyaux blancs, utilisés habituellement comme gaines de circulation d’air, sont suspendus et motorisés, dessinant une sorte de ballet sonore aux allures militaires. Le titre fait référence à la fermeture des boutiques  lors du conflit d’Irlande du Nord.

 

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Fish Flag Mourant, 1998-2000, installation sonore. ‘ S’animant de mouvements énergiques et de sons frénétiques, cette oeuvre au dynamisme ludique devient vite agressif. Agonisant au sol jonché de détritus, des poissons arborant chacun les couleurs d’un drapeau (représentant autant de nations) gesticulent, se débattent, se lamentent… derniers signes de vie dans un environnement détruit, abîmé et pollué: un désastre mondial qui ne fait que s’accroître. Tragique accusation de nos sociétés: incapable de maîtrise et de modération, le monde industriel n’a que fragilisé et déstabilisé notre écosystème. Triste constat de notre échec en politique de protection de l’environnement, l’incontrôlable mécanique ne provoque que catastrophes et agonies des éléments.’ – «Malachi FARRELL-Give them an inch and they take a mile»

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Hooliganism, 1997, installation sonore. ‘A l’origine Punks Irlandais, les Hooligans sont devenus casseurs de stades en Angleterre: détournement sans étonnement. Dans un stade déchaîné, des machines crachent frénétiquement de la fausse monnaie ( en Chine traditionnelle monnaie de morts), des guenilles crasseuses vont et viennent par des rails plafonniers. Des canettes vides et défoncées jonchent le sol labouré. Des bouteilles et récipients usagés transforment les tribunes en une masse mouvante et agitée. Harangué des appels surchauffés d’un commentateur à trois têtes, sorte de monstre totémique, le public se déchaîne, s’oublie et se défoule. Hystérie collective d’une société déglinguée: elle ne trouve son plaisir que dans l’excitation de la violence et de la corruption.’ -«Malachi FARRELL-Give them an inch and they take a mile»

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Pow, 1999, installation sonore, San Francisco. Programme politique de base du Ku Klux Klan, réaffirmer l’héritage des chrétiens blancs d’Amérique. – le retour de la prière à l’école. – l’arrêt de toute immigration de non blancs. – des dépistages de drogues pour tous les bénéficiaires de l’aide sociale. D’ils ont de l’argent pour de la drogue, ils n’ont pas besoin des dollars de vos taxes. – la quarantaine pour tous les porteurs du SIDA. – rendre illégal l’achat d’industries américaines par des étrangers…

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« Strange Fruits » 2011, Chaussures, système électrique et sonore, Courtesy Galerie Patricia Dorfmann,Paris. Une installation sonore faisant référence au poème sur le lynchage d’un noir américain écrit au milieu des années trente par Abel Meeropol et a été  interprété pour la première fois par Billie Holiday en 1939 au Café Society à New York, premier café « intégré ». Cette chanson est considérée comme le premier protest song américain et constitue les prémices de la lutte pour les droits civiques.  Malachi Farrell transpose le lynchage de l’homme noir à la situation mondiale actuelle, où l’environnement est détruit par la misère sociale et l’inconscience écologique.

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Nothing stops a new-yorker, 2005 à NY et 2009 à L’exposition Dreamlands au Centre Pompidou. ‘Malachi Farrell’s work can be seen summer as the part of the Dreamlands exhibition at the Centre Georges Pompidou with the installation Nothing Stops a New Yorker, created this year during Farrell’s residency in NY at Triangle Arts Workshop, DUMBO, Brooklyn and funded through the Cultural Services of the French Embassy and AFAA (Association Française d’Action Artistique).’

Pina Bausch

Article publié le : Dimanche 1 mai 2011. Rédigé par : Xiaozhi Chen

En ce moment, il y a deux films sur Pina Bausch, une danseuse et chorégraphe allemande http://fr.wikipedia.org/wiki/Pina_Bausch. Le premier film Pina est un film documentaire en 3D, réalisé par Wim Wenders, l’autre est une pièce d’elle, Les rêves dansants.

Malachi Farrell au MAC/VAL

Article publié le : Lundi 21 mars 2011. Rédigé par : Xiaozhi Chen
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http://malachifarrell.com/

Malachi Farrell, un artiste d’origine irlandais qui vit et travaille à Malakoff, il réalise des installations sonores et animés, « situé à mi-chemin entre une forme de sculpture en expansion (type Jason Rhoades) et une forme d’expression spécifiquement urbaine (type théâtre de rue) … Catherine Francblin Artpress, 258, juin 2000 ». Il est très sensible à l’attention des questions sociales et politiques, comme ses références permanentes aux événements traumatisants de notre histoire (assassinat des leaders noirs, drame du Heysel, exécution du couple Rosenberg, exécution d’Odell Barnes, etc). A travers son univers mécanique, électromécanique et sonore, on voit une grande influence de la culture punk et industrielle, dans laquelle l’artiste se baigne lorsqu’il était petit.

Dans Nature Morte où il est principalement question de la peine de mort. « En 1951, aux Etats-Unis, le couple Rosenberg est condamné à la peine capitale, présumé avoir livré à l’URSS des informations concernant la fabrication de la bombe atomique… Retentissent les trois coups… le rideau se lève laissant apparaître un couple sans doute lié pour l’éternité. Leur corps de lauriers (comme pour signifier une époque révolue) semblent ne plus bouger, prostrés à tout jamais sur des trônes terrifiants. Société glorifiée, couronnée de lauriers, elle se pense sans failles et sans contradictions. Et pourtant retentissent de terribles bruits : des portes se referment, des serrures se resserrent, des cris se répètent…murmures douloureux du milieu carcéral figé dans une structure encore très archaïque. Rendant le spectateur voyeur et complice, Les Chaises électriques l’installe dans une position difficile à assumer : l’horrible impossibilité de pouvoir ignorer. Violente confrontation face à une réalité très souvent oubliée. Les Chaises électriques, ou le cynique spectacle de la peine capitale servi par de nouvelles technologies moyenâgeuses. ».

La Gégène est une œuvre de Malachi Farrell de 2007 (achetée par le musée d’Art contemporain du Val de Marne cette même année), il évoque explicitement la guerre d’Algérie à la fin des années cinquante.

La Famille Farrell nous amènera à la Maison Populaire

Article publié le : Mardi 28 septembre 2010. Rédigé par : Xiaozhi Chen

La suite de l’exposition à Mains d’Oeuvres de Saint-Ouen, des trois frères Irlandais nous amènera à la Maison Populaire le 28 septembre, le vernissage commencera à partir de 18h, ça sera peut être une occasion de rencontrer les artistes. Cette exposition se passe en deux lieux, «L’union fait la force» comme on dit. De l’espace au temps, du décollage à l’atterrissage, de la peinture brut à l’art multimédia, de la machine à l’objet quotidien… Parce que les artistes expriment leur pensés historiquement, esthétiquement ou politiquement, nous pouvons plonger dans la vie contemporaine pour nous interroger sur la culture d’aujourd’hui.

Une soirée de la revue MOUVEMENT N°57

Article publié le : Samedi 25 septembre 2010. Rédigé par : Xiaozhi Chen

Samedi 25 septembre – 20H à 2H, au Mains d’Oeuvres, entrée libre
Une soirée imaginée par l’équipe du lieu et la rédaction de Mouvement à l’occasion de la sortie du numéro 57 de la Revue.

La Famille Farrell, une exposition Seine Saint-Denis style.
François LAROCHE-VALIERE,  Transversion, danse.
Perrine VALLI, Série, solo.
LE GROUPE ACM, Qu’est-ce qu’on va faire de toi?, performance dînatoire.
LA CHATTE ET GRS CLUB, concerts électro punk rock.
WILFRIED*, DJ SET.

Murakami se pend aux arbres

Article publié le : Dimanche 8 août 2010. Rédigé par : Cindy Theodore

Voici des images prises à Shanghai, dans le quartier Jing’An. La couleur bleutée est dû à la vitre du bus dans lequel je me trouvais.

Comme je suis repassée, à pied cette fois-ci dans la même rue (Yu yuan), voici des photos de meilleur qualité.

photographies : cindy théodore

Promenade dans la nuit de Landy

Article publié le : Mardi 18 mai 2010. Rédigé par : Xiaozhi Chen

Mise en valeur des objets précaires abandonnés a travers un petit monde transparent. Autrement dit, la boîte comme un sorte d’espace surveillé, comme on protège un objet précieux, les images sont bien vivantes dedans. Parfois, derrière les papiers coupés, les vrais vies paraissent plus faible.

La nuit de Landy n’est pas très rassurante, comme un nouveau terrain sauvage, nous abordions la rue mystérieuse. Sans personnage, elle devient scène artistique. Chaque personne croisé ou suivie apparaissent  comme dans un spectacle, éclairés par des lampadaires, ainsi on peut confondre la réalité avec l’utopie. Tel passant barbus, une femme ronde au pain au chocolat, un policier jouant avec son portable…Selon les langues, les cultures, les âges, les vies privées et publiques se modifient profondément…

Piazza Del Duomo, Milano

Article publié le : Dimanche 2 mai 2010. Rédigé par : Xiaozhi Chen

The Good Earth

Article publié le : Dimanche 18 avril 2010. Rédigé par : Hao Wu

Entre les deux guerres mondiales, juste après la crise économique de 1929. Il n’y a aucune raison pour douter de l’autorité de l’Europe qui avec les Etats-Unis et l’empire du Japon contrôlaient encore 80% de la superficie du monde. Dans le film Tabou de Murnau on trouve différentes sources de la musique classique ou de la peinture allemande et en même temps, on peut voir l’influence de la période de république Weimar avec le Bauhaus et les mouvements d’art avant-garde de l’Europe de l’est. On voit ensuite des images de nus (comme au début de Tabou) dans le film Olympia de 1938 de Leni Riefenstal. Quand Murnau est parti aux Etats-Unis en 1929, l’Allemagne avait déjà changé avec la crise économique.
Dans le film Tabou, il y a quelques acteurs chinois. Après le 19e siècle les nombreux chinois ont été transportés par les gouvernements coloniaux pour travailler dans le champs des petites île de l’océan Pacifique ou Atlantique (il y a des différences avec les Chinois émigrés de l’Asie du sud), parce qu’ils sont plus dociles et travaillent bien aux champs (comme les Japonais à Hawaii et au Brésil). Ce marchand chinois qui opprime l’acteur ressemble au marchands juifs du film Intolérance de D. W. Griffith de 1916, et pour changer cette image, on peut attendre jusqu’à la Seconde Guerre mondiale quand la Chine était aux côtés des Etats-Unis et le Japon aux côtés de l’Allemagne et de l’Italie.

En 1937, il y a deux films faits par deux groupes, The Good Earth par Sidney Franklin pour la Chine et Die Tochter des Samurai (La fille de Samurai ou Terre Nouvelle en japonais) par Arnold Fanck (un réalisateur montagnard allemand, né le 6 mars 1889 et mort le 29 septembre 1974) pour le Japon.

The Good Earth écrit par Pearl S. Buck raconte l’histoire de Wang lung, un paysan chinois, qui habite dans le nord de la Chine. Un film joué par les acteurs blancs, pour une histoire americaine. A la différence de Tabou, avec un happy ending (très style Hollywood), et d’autre part c’est une histoire très américaine, qui raconte la vie d’un homme qui luttait et réussit dans son travail. C’est très proche du rêve américain, et notamment pour les Américains, ce film a montré la Chine comme un pays allié des Etats- Unis.
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Moment de la scène photographique

Article publié le : Mardi 13 avril 2010. Rédigé par : Hao Wu

Arrest of a spy
C’est une photo faite par un photographe italien en 1904, qui montre un espion japonais pris par les soldats russes pendant la Guerre russo-japonaise. Ce n’est pas la première fois qu’on montre la guerre sous forme de photo. Après avoir utilisé la technique photographique pour décrire la Guerre de Crimée, cette invention la plus importante du
19e siècle est très liée avec la guerre qui profite toujours des résultats des plus récentes recherches scientifiques. (Au cours du conflit, le chemin de fer est pour la première fois utilisé de façon tactique et le télégraphe électrique permet des communications plus rapides y compris avec le pouvoir politique).
En 1885, Eadweard Muybridge avait déjà photographié une série d’images de chevaux courant (voir photo 1), montrant tous leur mouvements, qui nécessitait un équipements photographiques spéciaux,
et ainsi la prévision du parcours du cheval. Mais la guerre n’est jamais prévue.
Ainsi, à travers les photos de la Guerre de Crimée de Roger Fenton, on ne voit qu’une vallée calme et des portraits de soldats. Si l’on veut voir les fameuses et magnifiques scènes de guerre, il faudra faire des recherches dans l’œuvre de Richard Caton Zoodville pour connaître plus directement la Guerre de Crimée. 10 ans plus tard, les œuvres photographiques d’Alexandre Gardner dans le même style que Roger, montrent encore des corps de soldats sur le champ de bataille et le portrait des généraux. Mais, il n’a guère possibilité de montrer le soldat en mouvement ou les mouvements de soldat. À cause des équipements lourds et du long temps de pose, le photographe lui-même ne peut pas bien jouer son rôle. Et capturer l’instantané objectif, l’environnement, tout ce qu’on photographie est limité.
Jusqu’au déclenchement de la Guerre russo-japonaise, la technologie photographique s’est beaucoup développée. Face au public habitué à apprécier la peinture, les photographes ont une grande difficulté à créer des oeuvres populaires pour montrer des mouvements du combat. En comparaison avec la peinture, les photos ne peuvent pas immédiatement atteindre un haut niveau haut jusqu’au début du 20e
siècle, la plupart des illustrations de journaux et de périodiques sont des peintures, comme par exemple des du Petit Journal ( quotidien parisien, édité par Mose Polydore Millaud, qui a paru de 1863 à 1944.) (voir photo 2). À cette époque-là, au Japon, le journal est comme un nouveau média et l’Ukiyoe joue un rôle historique. (voir photo 3) Pendant les trois Guerres de 1894 à 1904 (la première Guerre sino-japonaise, l’Époque des Boxeurs, la Guerre russo-japonaise), les télégrammes et les communiqués de presse sont les moyens d’information sur la guerre. Il était apparu un grand nombre d’œuvres Ukiyoe qui représentent et manifestent plus vivement les scènes de guerre que les photos. Les Ukiyoe étaient diffusés plus rapidement que les photos de presse qui étaient envoyées par mer au Japon vers la fin de la Guerre.
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