Archives février, 2010
Gabriel Abrantes et Benjamin Crotty: Liberdade
Article publié le : Jeudi 25 février 2010. Rédigé par : Cindy TheodoreLiberdade (video, 17min)
Repérage Liberdade (3 min)
Le plus intéressant dans leur travail c’est sans doute le repérage pour leur film. Pour leur repérage, ils se sont aidés de panoramio (http://www.panoramio.com/).
La caméra joue le va-et-vient dans l’espace et il y a des coupures avec des photos des personnages. L’histoire se passe en Angola, à Luanda. Depuis 2002, des milliers de chinois s’y sont exilés et y font des affaires. Cette communauté chinoise se retrouve donc chez des Angolais, ce n’est pas la même culture. Les deux protagonistes s’aiment (le jeune homme est Angolais, Liberdade, et le jeune femme est chinoise, Betty). Les artistes sont partis sur place pour réaliser leur film. En ce moment, à la fondation ricard, RESET – du 19 janvier au 27 février
http://fondation-entreprise-ricard.com/expositions/reset/pres/
Les séances du film Liberdade : du mardi au samedi à 18H30, et le mercredi et samedi à 13H.
Visite du commissariat rue du Landy sous haute surveillance.
Article publié le : Jeudi 25 février 2010. Rédigé par : Cindy TheodoreA quelques pas du RER la plaine-stade de France, se trouve un des commissariats de Saint-Denis. Il est reconnaissable par sa forme peu banale et sa couleur bleutée. Visite guidée pour Anne Zeitz et ses étudiants, mardi 23 février, par Anouk Legendre, l’une des architectes de l’agence X-Tu et aussi par l’un des policiers… et aussi deux autres policiers pour nous «surveiller»… situation assez déroutante.
L’architecte qui nous guide nous explique qu’ils voulaient faire un commissariat, avec toutes les contraintes que cela implique, sans pour autant qu’il soit un commissariat ordinaire. En effet, lors du commencement du projet, le terrain sur lequel sera construit le bâtiment était vierge. La difficulté : le bâtiment sera à l’angle d’une rue et selon l’architecte, c’est cela qui tient la rue.
Une fois à l’intérieur, on nous explique qu’il y a un espace public et un espace privé. Il y a une entrée pour le personnel et une autre pour la population qui doit s’y rendre. Par contre, les personnes qui sont gardées à vue ou bien les CRS entrent par l’entrée secondaire. La cour sert à garer les voiture et il y a un sous-sol aussi. Sur les façades non visibles de la rue il n’y a pas de fenêtre (car ce qui coûte cher dans un bâtiment ce sont les fenêtres). Néanmoins, une des façades et entièrement en verre (avec des motifs dessus) et des fenêtres rondes et banches ornent la façades de l’avenue des arts et métiers (qui n’est d’ailleurs pas une avenue, plutôt une impasse).
Dans la partie publique, la couleur dominante est orange. Les architectes pensent que cette couleur —de l’énergie— met de la gaieté dans le lieu et aussi, permet de guider le visiteur. Dans la partie privée: le gris domine —référence aux navires.
Ils ont travaillé avec un graphiste, Frédéric Teschner, pour la signalétique. Les mots jouent avec dedans, dehors, ailleurs… et aussi avec liberté, fraternité et égalité. La peinture utilisée est noire pailletée (par contre, sur le sol, les paillettes ne se voient plus). Petite anecdote: chaque étage est signalé par le chiffre correspondant, d’environ 1 mètre de hauteur et 30 cm de large, et malgré cela, le commissariat a rajouté une feuille blanche A4 avec «1er étage» et ils l’ont mise sur le grand chiffre…
Juste à côté commence a être construit un autre bâtiment qui «fait de l’ombre» au commissariat. En effet, le commissariat laisse passer le ciel tandis que l’autre bâtiment fait masse à côté.
A Pleix blog with a new film
Article publié le : Mercredi 24 février 2010. Rédigé par : Liliane
De notre amie Laetitia Rouxel, du collectif d’artistes Pleix, http://pleix.blogspot.com/
Venue à Paris 8 le 25 février 2004. Entre Bauhaus (la maison machine à habiter) et Roman Signer (les bottes).
Testeurs-performeurs de vêtements communicants.
Article publié le : Mercredi 17 février 2010. Rédigé par : Elsa DurieuxCindy a déjà expliqué le concept du collectif canadien Experientia Electricae et de leurs vêtements. Je ne reviens donc pas sur leurs recherches, ni sur leurs intentions mais plutôt sur l’expérience, sur notre expérience en tant que testeurs-performeurs de «vêtements communicants». Le temps de l’expérience et de la découverte, le concept de ces vêtements-vivants est intéressant, puis peu à peu, il commence à montrer ses limites et ses failles. En effet, le son que nous produisons en marchant est unique, ne change (malheureusement) pas selon la vitesse ou les mouvements. Les deux capteurs, qui vont détecter les mouvements, sont cousus sur la face interne de jambe du pantalon au niveau des chevilles. Celles-ci doivent clairement s’entrechoquer ou se frotter pour que le processus fonctionne, que LE son puisse être libéré et entendu dans l’encolure du vêtement. Bref, l’intention y est (même si on sent le déjà vu et pas le «franchement innovant») mais la déception, après essayage, est immense.
De plus, comme le soulignait Cindy, aucune trace n’est conservée (ni même créée: pas de vidéo, pas de tracés GPS, pas d’enregistrement de nos sons combinés). Mais alors, que cherche réellement ce collectif, en créant ces vêtements? Tout cela est resté très vague, même pour nous qui cherchions à en savoir plus. Le projet reste à l’état d’embryon et mériterait de tenir compte des réactions des testeurs pour s’améliorer et exister. La vidéo, en ligne sur le site de la galerie, vante l’interaction de ces vêtements, censés réagir par la présence de l’autre. Cette dimension m’a rappelé l’œuvre vestimentaire de Lucie Orta. Cette artiste britannique crée des vêtements pour relier les hommes entre eux. En 1991, année où elle rencontre son mari, elle «abandonne» le stylisme pour se consacrer à une recherche plastique qualifiée d’«architecture corporelle».
Dans son œuvre, intitulée Architectures modulables, présentée en 1996 à la Fondation Cartier, elle réalise des sculptures à partir de fragments vestimentaires et invite des participants à les investir. Ces derniers pouvant évoluer séparément ou se lier aux autres en attachant leur partie d’habitacle à celle des autres et créer ainsi un lien et un lieu communautaire. Ces extensions transforment, cachent, masquent le corps pour chercher un autre langage, pour qu’un dialogue avec l’autre existe. Une fois encore, c’est cette dernière dimension qui manque au collectif canadien. L’interaction entre les différents sons des participants ne fonctionne pas. Le charme de cette expérience est rompu.
Elsa D.
Experientia Electricae, vêtements communicants
Article publié le : Dimanche 14 février 2010. Rédigé par : Cindy TheodorePetite expérience à la galerie Ars Longa. Nous avons porté des vêtements dits «communicants». Le collectif, Experientia Electricae, présentant son travail est composé de Natacha Roussel, Michael Roy, Julien Houllier et Jeanne Laurent pour les costumes.
Leur démarche (expliquée sur leur site) :
«Sensory locative communicant costumes are here proposed as a participative proposition, for functionnal interactive textiles, to capture group interaction. Proprioceptive collective experience fostering invisible relations between walking urban participants. Multi-user experience based on city occupation by multiple communicant costumes. A proposition of an other type of social network based on ephemeral invisible non tracable human data. A locative portrait of ever mobile human rythms, a fragile retranscription of always in transformation of their multiple interferences.»
Site du collectif : http://experientiae-electricae.org/
Site de la galerie : http://www.arslonga.fr/
Les vêtements sont reliés à un ordinateur et des bornes sont placées dans la rue. Au sein de la galerie, un écran projette les déplacements de gens qui portent les vêtements. Du son est aussi émis en fonction de la marche des participants. Chaque son correspond à l’un des vêtements que porte un participant. Ainsi, tous les sons se confondent. Le petit hic : il n’y a aucune trace des sons, des gens qui ont porté ces vêtements, rien n’est enregistré. Quelques photos :
© Théodore Cindy
Des hommes et des dieux
Article publié le : Vendredi 12 février 2010. Rédigé par : MyleneUne projection d’un documentaire intitulé Des hommes et des dieux(2002), réalisé par Anne Lescot et Sophie Magloire a été projeté le 6 février 2010 au musée Dapper, suivi d’un débat en présence d’Anne Lescot. Ce film dépeint le quotidien d’un groupe d’amis, des masisis (travestis) en Haïti, et il dévoile en parallèle leurs rapports au vodou. Encore plus que dans nos sociétés occidentales, il n’est pas facile d’être Masisis en Haïti. Honte à ceux qui voudraient s’adonner à ce genre de pratiques.
Or, à travers ce film, on découvre que, paradoxalement, un univers parallèle coexiste. Dans les rituels vodou, les masisis peuvent être eux-mêmes, se montrer, s’habiller avec des tenues féminines ou bien se maquiller. L’ acceptation d’un membre ne se fait pas en fonction de ses affinités sexuelles ou de son sexe, et dans ce rite il n’y a pas de jugement dernier. L’homme est jugé en fonction de ce qu’il fait pour la société (sorte de graduation, le plus important des statuts étant le hougan ou la mambo, prêtes ou prêtresses). Alors que certains se disent masisis par la réclamation ou la punition d’un Loa (esprit), d’autres pensent que c’est impossible car l’adepte vodou ne peut être continuellement sous l’emprise d’un esprit. On peut supposer que le fait de se dire réclamer par un esprit est une justification face au refus de la société.
Je pense, que ce film est très intéressant car il démontre que le vodou haïtien est l’une des rares religions à accepter l’homosexualité. Anne Lescot et Sophie Magloire n’ayant pas eu de grands moyens au départ nous emmènent d’une façon remarquable dans un univers particulier et complexe, tout comme l’est le vodou haïtien par ses paradoxes.
Enfin, durant le débat, on a pu apprendre que ce film a soulevé quelques polémiques à sa sortie en Haïti, car pour certains, celui-ci montrait une image impure et néfaste du vodou. Puis, au fil des interventions du public, j’ai remarqué qu’encore beaucoup de gens avaient tendance à vouloir assimiler le vodou haïtien à celui du Bénin. Il faut savoir que bien que le vodou haïtien provient de celui du Bénin, il n’a plus grand chose à voir avec celui-ci. L’une des particularité du vodou est justement sa capacité à adapter d’autres coutumes et rites à l’intérieur même de celui-ci, c’est ce qui c’est passé durant la colonisation pour les esclaves de l’ île. Il existe des multiples variations de vodou en Amérique latine et en Afrique, le point de similitude est leur structure de base ( construction de l’ espace: le péristyle et l’autel par exemple), or elles ont toutes évoluées un peu différemment. Je pourrais vous en parler en détail, d’autres articles sur le vodou haïtien sont à venir.
http://www.dailymotion.com/videox31ido
Des hommes et des dieux, Anne Lescot et Sophie Magloire, Haïti,2002, 52 min.
Sur le chemin des glaces
Article publié le : Mercredi 10 février 2010. Rédigé par : Cindy TheodoreSur le chemin des glaces est un journal intime écrit entre le 23 novembre et le 14 décembre 1974 par Werner Herzog.
avant-propos sur le chemin des glaces en mp3
La particularité de ce livre est qu’il nous fait voyager, au jour le jour, avec lui. Il nous présente les personnes qu’il rencontre sur son chemin. Il part seul, à pied, de Munich, pour se rendre auprès de Lotte Eisner à Paris. Il raconte ainsi son périple, ce qu’il a à l’intérieur de lui-même, ses doutes, ses joies. Ainsi, Werner Hezog part, sur un coup de tête, pour Paris. Il n’a pas grand chose avec lui, à peine le minimum. Il marche tous les jours, fait des pauses dans des auberges, et cherche, tous les soirs, un lieu où dormir. Ce lieu peut être une auberge mais, parfois, il entre dans des maisons inoccupées ou des granges pour y passer la nuit. Il se fait aussi prendre en stop par un camion, une voiture. Des rencontres cocasses se produisent: des gens le «redoutent», le repoussent, l’ignorent, l’accueillent, prennent soin de lui. Il dresse un tableau parfois dur des endroits traversés. Il fait des «retours en arrière» d’événements qu’il a vécus. Son périple est d’autant plus difficile que le temps est rude: il neige, il pleut, il y a des tempêtes.
Samedi 23.11
MUNICH
HOPITAL PASING
GARE D’AUBING OU GERMERING
ALLING
Mardi 24.11
ALLING
ANGERHOF
HOLZHAUSEN
SCHÖNGEISING ( au bord de l’Amper)
WILDENROTH
GELTENDORF
PESTENACKER
A Pestenacker, les gens me paraissent irréels.
(Lire la suite…)
Stéphane Breton
Article publié le : Lundi 8 février 2010. Rédigé par : Clémentine BuissetIl y a quelques années, j’ai eu l’occasion de voir sur Arte les documentaires de l’ethnologue français Stéphane Breton. Eux et moi, et Le ciel dans un jardin. Je me souvenais de films touchants, au cours desquels on rit souvent, devant lequel on se pose aussi beaucoup de question.Stéphane Breton menait à l’époque une double vie. L’une au milieu du bruit, du tumulte, de la pollution de la ville, et de la surconsommation que la société impose. L’autre en Nouvelle-Guinée au sein d’une tribu papoue. S’il est ethnologue de profession, Breton confesse avoir voulu avant tout partir, en quête de simplification, avec le besoin de ne toucher qu’à l’essentiel. Ses valises, il les pose dans un village papou.
Pendant plusieurs années, il n’emporte pas de caméra avec lui: point d’image donc de ses débuts avec la tribu. Mais au cours des deux films qu’il consacre à son village d’adoption, il égrène les souvenirs des premières rencontres.
Stéphane Breton arrive chez les Papous avec l’intention de s’intégrer à leur vie, de la partager. Cela ne s’avère pas facile: les papoues ne comprennent pas ce que cherche l’ethnologue. Quand il leur explique qu’il souhaite s’insaller avec eux, ils lui demandent de construire sa maison à l’écart du village. Il décide d’apprendre leur langue, mais il ne trouve d’aide qu’auprès des enfants. les adultes étaient, selon Breton, consternés de le voir bredouiller, hésiter, bafouiller.
Breton peine à créer des liens avec les membres de la tribu. Il suscite peu d’intérêt, est tenu à l’écart. Finalement, à sa déception, il se rend compte que le lien qu’ils tisse est fait d’argent, de marchandage. Ce qu’il quittait en partant de France, il le retrouve chez les Papous. Il se voit contraint de devenir l’épicier du village, vendant les produits ramenés de France, tels que l’huile, ou encore des couteaux.
En noir et blanc, Breton filme le quotidien de la tribu. Qu’il voit, peu à peu, devenir le sien. Breton réalise des films qui vont au delà du film ethnographique. Cela passe par l’image, d’abord. Il semble que l’emploi du noir et blanc révèle le désir d’un parti pris esthétique cher à Breton. Le propos lui aussi s’éloigne de l’ethnographie pure. Le commentaire qui accompagne les images fait part des impressions de Breton, et elles sont nombreuses. Ce commentaire n’a pas vocation à expliquer, il est axé sur le ressenti de Breton. c’est une sorte de journal intime qu’il nous est donné à voir.
Eux et moi et Le ciel dans un jardin nous montrent les relations désormais amicales qu’entretient Breton avec les Papous. Ils se laissent filmer, l’interpellent. Là aussi le film sort du cadre ethnographique. Pour Breton il ne s’agit pas seulement d’observer. Ce qui l’intéresse c’est de partager la vie (et donc la langue, les coutumes) d’individus qui observent le monde différemment. Stéphane Breton s’attache autant aux membres de la tribu, à travers leur habitudes de vie, qu’à sa propre expérience au sein de la tribu.
Comme le titre du premier film l’indique, Breton réalise un film qui parle d’eux, de lui, et de eux et lui. Il parle de ceux qui sont devenus ses amis. Le ciel dans le jardin est marqué par la certitude que Breton ne reviendra plus, et apporte au film une touche émotionnelle que l’on ne trouve pas dans Eux et moi. Breton dit «regarder lentement les petites choses», à Paris, ou au milieu d’une forêt de Nouvell -Guinée.
Extrait de « Lettre aux Américains » de Stéphane BRETON
«Le monde qui nous entoure ne s’offre pas simplement à la vue, il est mutilé par notre attention. Il y a dans le coup d’œil quelque chose comme un coup de couteau. Regarder, c’est d’abord refuser de voir ce qu’on laissera de côté. L’idée du cinéma documentaire que je défends dans mes films (Eux et moi, 2001; Le ciel dans un jardin, 2003; Un été silencieux, 2005; Le monde extérieur, 2007), c’est qu’il faut au contraire accorder une importance démesurée à ce qui est le plus familier, qui se déroule entre le moment où l’on tourne la clé dans la serrure et celui où l’on prend l’ascenseur. À quoi serait utile le cinéma documentaire s’il servait à préserver l’illusion que les choses sont comme elles sont? Les choses ne sont pas comme elles sont, mais comme nous ne voulons pas les voir.
Nous regardons peu l’insignifiant, mais quand nous nous laissons aller à porter sur lui notre regard, nous sommes étonnés de constater qu’il était là, nous attendant, et qu’il cherchait la lumière. C’est ainsi que sur le « terrain » je me suis mis à filmer le regard de ceux qui me regardaient, leurs interrogations, leur amusement.
Tournés en Nouvelle-Guinée, au Kirghizstan ou à Paris, mes films sont à la recherche du lyrisme de l’ordinaire. Films de voyage intérieur, ils veulent renoncer à l’exotisme facile des images standardisées. Plus les choses sont éloignées, plus il faut s’approcher, et si elles sont trop proches, c’est de loin qu’il faut les voir.
Mon métier d’ethnologue (je suis maître de conférences à l’École des hautes études en sciences sociales et spécialiste de la Mélanésie) consiste à observer avec ponctualité ce qu’on a sous les yeux. On fait feu de tout bois. Chaque détail mérite de l’attention.»
Il s’agit d’expliquer un phénomène. A Saint-Denis.
Article publié le : Dimanche 7 février 2010. Rédigé par : Jiacai LiuC’est l’adresse de ma vidéo sur YOUTUBE. Je l’ai faite à la Plaine Saint-Denis.
http://www.youtube.com/watch?v=WIEg71tZ8Do
Dans cette courte vidéo, rouge et vert sont les couleurs de notre quotidien. Elles sont connues par tous.
Rouge représente l’interdit, vert représente la liberté, en particulier dans les transport en commun.
Il s’agit d’expliquer un phénomène:
Chacun d’entre nous en est bien conscient, parfois pourtant cela ne nous empêche pas toujours de commettre des erreurs.