Jacques Perconte, Pauillac-Margaux, photos numériques, avril 2008, Paris.
Jacques Perconte est un artiste qui travaille sur les images, les notes et les mouvements de 1995 jusqu’au maintenant. Ses œuvres nous montrent le thème de la nature, l’art, la lumière, et le son de quotidien. Il a eu beaucoup d’expériences dans les domaines artistiques : peinture, vidéo, arts plastiques, cinéma, design. Ce qui signifie qu’il a beaucoup expérimenté dans des différentes domaines.
Personnellement, ces œuvres nous donnent une impression de voir une photo numérique en guise d’une peinture impressionnante d’un paysage, un impressionniste qui veut prendre les couleurs du temps changeant, changé et changera.
«Le pictorialisme n’est qu’une exagération de ce que la photo pense d’elle-même.» (1) Barthes.
Perconte retravaille sur les images prises par le caméra en réinventant à un autre espace du temps ou de l’imagination. Comme si notre rêve caché parle plus des choses que les choses visibles en réalité. Alors, la distinction du réel, et de l’irréel n’a pas de sens dans ses images créées, car le réel est touché par la sensibilité palpable de l’artiste, l’irréel est devenu désormais comme un «réel» rêvé. Donc, j’ai pensé au thème de la «vitesse» et du «moment», de la double réalité en tant que vécu de l’artiste, comme si l’artiste donnait existence à une autre vie dans la réalité des choses. La photographie transforme le sujet en objet, l’objet en sujet par le «toucher» de l’artiste, puisque tout travail artistique est lié au «doigt» (2), le cerveau fonctionne tout en faisant revivre le cœur.
Il est intéressant de voir toutes ces couleurs, ces pièces, comme des pixels sur l’ordinateur; les pièces s’assemblent sur son image pour renaître à une autre image du paysage. Il joue avec ou bien contre la technologie. Sur son image, il existe parfois les paysages, parfois des gens qui passent. Dans les photos d’images nous trouvons des moments par la vitesse. Parce qu’il fait sortir les couleurs des pièces, après coup, ces couleurs deviennent des images de leur forme. Nous retrouvons les images, les couleurs et les vitesses à un moment donné dans sa nouvelle image inventée, ainsi tous les moments qu’on a vécus dans le monde restent toujours sur ses photos numériques. Son travail laisse la trace d’expériences personnelles ou bien intimes.
Eunhee Choi
(1) Roland Barthes, La Chambre claire, Note sur la photographie, éd. Gallimard, 1980. p.55.
(2) ibid., op., p. 32, «ce qui est lié au déclic de l’objectif, c’est le doigt »