Mal au Pixel 7. Dominic Gagnon. FILMMAKING
Mal au Pixel 7
Pour sa 7e édition, Mal au Pixel, festival dédié aux cultures « open source », déploie une exposition, des ateliers pratiques et une série de rencontres à la Gaîté Lyrique. Le festival invite artistes, chercheurs, hackers et activistes internationaux pour un ensemble d’installations et de prototypes qui détournent de manière ludique les technologies de surveillance et de contrôle.
NETWORK HACK
Mal au Pixel s’attache cette année à mettre en tension ces problématiques et à dévoiler les détournements opérés au croisement des arts et du hacking, à travers une exposition thématique réunissant les travaux de : !Mediengruppe Bitnik, Julian Oliver & Danja Vasiliev, Telekommunisten, Timo Toots et Benjamin Gaulon.
PROJECTIONS
Des projections thématiques accompagnent l’exposition, avec les films de Manu Luksch, Gorgomancy.net, Dominic Gagnon et Gwenola Wagon.
CONFERENCES
Lors des weekends d’ouverture et de clôture du festival, 2 séminaires rassemblant chercheurs, artistes, activistes et théoriciens, afin de mieux cerner les enjeux des technologies de la surveillance.
ATELIERS HEBDOMADAIRES
En marge de l’exposition, et en collaboration avec “Laboratoire Ouvert”, Mal au Pixel organise une série d’ateliers pratiques, de rencontres et de démos, tous les mardi du 30 octobre au 18 décembre 2012.
ATELIER FILMMAKING
mardi 13 novembre
Dominic Gagnon.
Filmaking in the Age of Internet:
Tous les scénarios d’acquisition de matériel sur Internet en vue d’une production film-vidéo seront explorés.
POURQUOI LE W.W.W.?
Aujourd’hui, c’est Internet qui génère et inspire, plus que tout autre forme médiatique, les nouvelles formes et la base de progrès en audio-visuel. Des forums tels que YouTube, Dailymotion et Vimeo permettent l’exposition du public à toutes les entreprises artisanales de l’audiovisuel. Ce nouveau royaume médiatique a eu un impact incroyable sur le monde de l’image et influence actuellement la vision du monde de nombreuses personnes.
« C’est une histoire de communauté et de collaboration sur une échelle jamais vue auparavant. Le réseau de million de personnes du site YouTube qui reçoit 50 000 heures de vidéo par jour en est un bon exemple. Cela va non seulement changer le monde, mais aussi changer la façon dont le monde change. » Lev Grossman
De plus, la «numérisation» et la démocratisation achevée de la production vidéo a permis d’élargir la base d’intérêt et stimuler la créativité de gens qui tentent de documenter et représenter ces nouvelles réalités technologiques et sociales.
Ce qui attire également vers le web sont ces nouvelles méthodes de visualisation, ces nouvelles sources de matériaux, ces changements important de perspective documentaire et surtout ces nouveaux lieux de l’existence à explorer et à documenter.
D.G.
Pour Dominic Gagnon, le cinéma est une discipline du chaos ou un moyen de mesurer l’incommensurable. Depuis qu’il a partiellement perdu l’usage de son œil droit, il tire la matière de ses films à même le World Wide Web.
Depuis 1996, DG fait des présentations publiques d’images en mouvement, invente des machines, crée des œuvres sonores, construit des installations et performe dans différents contextes. A travers toutes ses pratiques, il revalorise les principes du détournement, du collage et de la manoeuvre, parfois anonyme, en art.