Du 09 au 11 mai 2011
Sur proposition de Christa Blümlinger, professeure en études de cinéma (Université Paris 8) et Corinne Diserens, commissaire d’exposition, LE BAL invite au mois de mai le cinéaste et artiste berlinois Harun Farocki autour de trois interventions exceptionnelles « hors les murs », en coopération avec Sciences Po, l’Université Paris 8, l’EnsAD et la Fémis.
Rencontres gratuites, places limitées.
Réservation impérative pour chaque journée : contact@le-bal.fr
Lundi 9 mai – 20H
LA FÉMIS / Salle Renoir, 6 rue Francoeur, 75018
Filmer en temps de guerre
Projection de Feu inextinguible (1969, 25’) et de Respite (2007, 40’), suivie d’une rencontre avec Harun Farocki et Sylvie Lindeperg, historienne (Université Paris 1), animée par Christa Blümlinger et Corinne Diserens.
Ces deux projections questionneront la construction d’un regard filmique en temps de guerre, à un intervalle de presque quarante ans, soumise par définition à des régimes de pouvoir et de savoir.
Mardi 10 mai – 18H30
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES ARTS DÉCORATIFS / Amphithéâtre Rodin, 31 rue d’Ulm, 75005
Le défi de l’animation numérique – à propos de Serious Games
Séminaire animé par Jean-Louis Boissier, Université Paris 8 (Esthétique des nouveaux médias) et Christa Blümlinger Université Paris 8(codirectrice du groupe de recherche Théâtres de la Mémoire, Paris 8/Paris 3/Paris 1).
Harun Farocki parlera lors de cette intervention de ses installations Serious Games, exposées récemment dans le cadre de la Biennale d’art de São Paolo, où il s’agit d’évaluer les formes des jeux vidéos utilisées par les armées modernes.
Mercredi 11 mai – 19H
SCIENCES PO / Amphithéâtre Chapsal, rue St Guillaume, 75007
Comment structurer un documentaire ?
Conférence publique, en anglais, présentée par Corinne Diserens.
Harun Farocki abordera la question « Comment structurer un documentaire ? » et reviendra sur l’histoire du genre pour poser la question fondamentale de la fonction du commentaire en regard des images, question que le cinéaste-essayiste n’a pas cessé de se poser à travers ses propres films.