Vendredi 20 janvier 2017, 15h. Galerie Ygrec, Les Grands Voisins, Avenue Denfert-Rochereau, Paris 14e. Pour l’exposition Haunted by Algorythms, mise en place de Papyrus rudiments, quatre papyrus sur leur console, deux ampoules blanches, un clipboard suspendu comportant 12 calques imprimés des signes trouvés dans ces plantes avec l’application #ubiquité.

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PRACTICABLE
From Participation to Interaction in Contemporary Art

Samuel Bianchini and Erik Verhagen, editors
with the collaboration of Nathalie Delbard and Larisa Dryansky.
Published by MIT Press, Leonardo Book Series.
904 pp. | 7 x 9 in | 164 b&w illus. | October 2016
Hardcover | $50.00 | £41.95 | ISBN: 9780262034753
For more informations and to buy: https://mitpress.mit.edu/books/practicable

How are we to understand works of art that are realized with viewers’ physical involvement? How are we to analyze a relationship between a work of art and its audience that is rooted in an experience both aesthetic and physical when “user experience” is a central concern of a society held in the grip of omnipresent interactivity? Between two seemingly opposed modes, contemplation and use, this book offers a third option: that of “practicable” works, made for and of audience action. Today, these works often use digital technologies, but artists have created participatory works since the mid-twentieth century. In this volume, critics, writers, and artists provide diverse perspectives on this kind of “practicable” art, discussing and documenting a wide variety of works from recent decades. Practicable returns to the mainstays of contemporary art from the 1950s to the present, examining artistic practices that integrate the most forward-looking technologies, disregarding the false division between artworks that are technologically mediated and those that are not. Practicable proposes a historical framework to examine art movements and tendencies that incorporate participatory strategies, drawing on the perspectives of the humanities and sciences. It investigates performance and exhibition, as well as key works by artists including Marina Abramović, Janet Cardiff, Lygia Clark, Piotr Kowalski, Robert Morris, David Rokeby, and Krzysztof Wodiczko, and features interviews with such leading artists and theoreticians as Matt Adams of Blast Theory, Claire Bishop, Nicolas Bourriaud, Thomas Hirschhorn, Bruno Latour, Seiko Mikami, and Franz Erhard Walther.

Contributors

Matt Adams (Blast Theory), Jean-Christophe Bailly, Samuel Bianchini, Claire Bishop, Jean-Louis Boissier, Nicolas Bourriaud, Christophe Charles, Valérie Châtelet, Jean-Pierre Cometti, Sarah Cook, Jordan Crandall, Dominique Cunin, Nathalie Delbard, Anna Dezeuze, Diedrich Diederichsen, Christophe Domino, Larisa Dryansky, Glória Ferreira, Jean-Paul Fourmentraux, Gilles Froger, Masaki Fujihata, Jean Gagnon, Katrin Gattinger, Jochen Gerz, Piero Gilardi, Véronique Goudinoux, Usman Haque, Helen Evans and Heiko Hansen (HeHe), Jeppe Hein, Thomas Hirschhorn, Marion Hohlfeldt, Pierre-Damien Huyghe, Judith Ickowicz, Eric Kluitenberg, Janet Kraynak, Bruno Latour, Christophe Leclercq, Frédérik Lesage, Rafael Lozano-Hemmer, Peter Lunenfeld, Lawrence Malstaf, Julie Martin, Seiko Mikami, Dominique Moulon, Hiroko Myokam, Ernesto Neto, Mayumi Okura, Eddie Panier, Françoise Parfait, Simon Penny, Daniel Pinkas, Chantal Pontbriand, Emanuele Quinz, Margit Rosen, Alberto Sánchez Balmisa, Frederik Schikowski, Arnd Schneider, Madeline Schwartzman, Luke Skrebowski, Vanessa Theodoropoulou, Rirkrit Tiravanija, Andrea Urlberger, Erik Verhagen, Franz Erhard Walther, Peter Weibel, Renate Wiehager, Catherine Wood, Giovanna Zapperi, Anne Zeitz, David Zerbib.


Parution le 3 octobre 2016 : L’Écran comme mobile, Mamco-Genève, 240 pages, 16 photographies.
Distribution : Presses du réel, 22 euros http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=5028

Faisant suite à La Relation comme forme. L’interactivité en art, déjà publié par le Mamco, ce second volume des écrits de Jean-Louis Boissier s’attache à l’analyse technique et esthétique des devenirs de l’écran. Ce dernier, omniprésent dans notre environnement, devenu mobile et mobilisable, conduit à d’autres formes de relations. Ces implications artistiques de la mobilité effective, Jean-Louis Boissier en retrace l’histoire et l’actualité et en interroge implicitement le futur, en s’appuyant sur sa propre pratique expérimentale. Cela sur le mode d’un récit personnel dans lequel des figures essentielles comme celles de Jean-Luc Godard et de Chris Marker côtoient celle de Masaki Fujihata, artiste inventeur de médiums.

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De 2002 à 2005, les conférences mensuelles organisées par l’Atelier de recherches interactives*, (ARi, post-diplôme de l’École nationale supérieure des arts décoratifs) avec le  Centre interdisciplinaire de recherche sur l’esthétique du numérique de l’Université Paris 8, (Ciren**), à l’École nationale des arts décoratifs, ont été dédiées à la recherche et à la création dans le champ de l’interactivité et du numérique.

Mercredi 30 mars 2005, dans l’amphithéâtre Rodin de l’École nationale des arts décoratifs, sous le titre Retour sur Les Immatériaux, il s’agit de témoigner de cette exposition, tout juste vingt ans après son ouverture le 28 mars 1985 au Centre Pompidou, et de considérer le destin théorique et historique de ces «immatériaux», qui désignent non pas simplement ce qui est immatériel mais, de façon ouverte, «un matériau qui disparaît comme entité indépendante», un matériau où «le modèle du langage supplante celui de la matière» et dont le principe «n’est plus une substance stable mais un ensemble d’interactions».

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Son de la cassette « dossier de presse » des Immatériaux. Voix de Michael Lonsdale. Coll. JLB.

En 1984, au Centre Pompidou, Jean-François Lyotard est appelé à prendre la direction intellectuelle d’une exposition prévue sur le thème «matériaux nouveaux et création», et entend mettre en question chacun de ces trois termes en la nommant Les Immatériaux et en proposant d’agencer l’exposition selon les mots matériau, matière, matrice, matériel, maternité. L’exposition donnera au visiteur «le sentiment de la complexité des choses» car «une nouvelle sensibilité naît» alors que «dans la création apparaissent de nouveaux genres d’art reposant sur les nouvelles technologies».

Retour sur Les Immatériaux propose deux sessions, présentées par Manuela de Barros:


Manuela de Barros, retour sur les Immatériaux 30 mars 2005 from TRANSPORTS on Vimeo.

Préambule aux Immatériaux par Manuela de Barros

Télécharger le préambule sous format pdf

15h-17h30 : Première session  «L’image des Immatériaux» par quatre de ses participants directs.


Philippe Délis (scénographe de l’exposition), enregistrement vidéo de sa communication et documents photographiques.


Jean-Louis Boissier, à propos du Bus, 1984-1985, (vidéodisque-installation) enregistrement vidéo de sa communication.


Liliane Terrier, à propos de Toutes les copies (copy art-installation), site de l’exposition des Immatériaux, enregistrement vidéo de sa communication et fichier pdf des documents projetés.


Marie-Hélène Tramus revient sur sa participation aux Immatériaux (Gastronomica, film 3D), enregistrement vidéo de sa communication.

18h30-21h : Deuxième session «L’écriture des Immatériaux» par deux de ses participants directs questionnés par Paul Devautour.


Christine Buci-Glucksmann, Jean-Pierre Balpe et Paul Devautour; enregistrements vidéo des communications de Christine Buci-Glucksmann, de  Jean-Pierre Balpe et de Paul Devautour puis de la conversation finale.

 

* Conférences ARi/Ciren http://www.arpla.fr/odnm/?page_id=5673
**Site du Ciren http://www.ciren.org

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Mardi 5 juillet 2016, 13h30, mercredi 6 juillet 2016, 13h30, Zürich. De l’artiste Jorinde Voigt, née en 1977 à Francfort, professeur à Berlin, une œuvre produite pour Manifesta 11 : Stress und Freiheit. Selon le principe « Joint Venture » de la manifestation (http://m11.manifesta.org/fr/art-artistes/concept-curatorial), l’artiste s’associe à un autre producteur. Ici, le fabricant Melchior Bürgin des bateaux de courses Stämpfli. Référence est faite à Rousseau, à son idée de la liberté vécue dans sa barque de l’Île de Saint-Pierre du lac de Bienne, à travers ce qu’en dit Peter Sloterdijk dans son livre Stress und Freiheit, 2011. Au Löwenbraükunst, le bateau qui date de 1920 donne sa longueur à la série de dessins, tentative de figuration d’un état de sensations, de sentiments, d’idées. Dans l’atelier Stämpfli, Seestrasse (http://www.staempfli-boats.ch), au bord du lac au sud de la ville, ce sont des dessins préparatoires, dont une barque dorée.

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Mercredi 6 juillet 2016, midi, Zürich. Pour Manifesta 11 à la Wasserkirche, l’artiste russe Evgeny Antufiev décline l’activité de Vladimir Nabokov comme lépidoptériste. La collection de papillons de Nabokov ne peut pas sortir du Musée de zoologie de Lausanne qui la conserve (http://www.zoologie.vd.ch/collections-et-publications/collections/acquisitions-et-collections-particulieres/) mais on voit des exemples de leurs enveloppes et de leurs boîtes.

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Mercredi 6 juillet 2016, 11h30, Zürich. Integral Ruedi Baur Zürich (http://jlggb.net/blog/?p=5711), avec sa typographie et sa signalétique noir sur blanc, intervient par une œuvre à part entière dans Manifesta 11. Un ensemble omniprésent de personnages en pictogrammes, identifiables quant à leur position sociale, professionnelle, culturelle, habitent la ville. Ils se réfèrent à l’incontournable code d’information visuelle ISOTYPE, produit dans les années trente par le sociologue autrichien Otto Neurath et par le graphiste allemand Gerd Arntz dans une intention à la fois universelle et critique. À la Wasserkirche — qui fut longtemps une bibliothèque —, le principe de « Joint Venture » de la manifestation semble apparaître dans une conjonction sur la pierre : une impression soigneusement collée et un blason historique en haut-relief.

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Pékin pour mémoire
1985-2015
Installation, vidéodisque interactif (version avec ordinateur et vidéo-projecteur)

Ars Electronica, Linz, septembre 2015, http://www.aec.at/postcity/campus-paris/
Vidéodisque exposé pour la première fois à la Biennale de Venise : http://jlggb.net/jlb/?page_id=113
Autres présentations : Festival d’Automne, Théâtre de Chaillot, Paris, 1986; Espace Chine, Paris, 1988; Rencontres de la photographie d’Arles, 1988, Musée de l’Élysée, Lausanne, 1989.

Générique de la version 2015 :
Jean-Louis Boissier, conception et réalisation
Jean-Noël Lafargue, programmation
Ye Xin, calligraphie

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Installation version 2015, table avec cinq boutons, ordinateur et vidéoprojecteur. Vues de l’installation à Linz, 3-7 septembre 2015.

Images pour la presse : http://jlggb.net/jlb/?page_id=1434

En septembre 1985, une marche de douze heures relie les temples de Pékin, aux quatre points cardinaux : la Terre, le Soleil, le Ciel, la Lune. Une photo par minute — les appareils inscrivent l’heure dans l’image — pour saisir ce trajet, mais aussi un deuxième appareil à la recherche de vues pittoresques. Le vidéodisque inaugure la gestion programmée des collections d’images. La performance en produit le diagramme logique. Interactivité minimaliste : aux coins d’une table carrée chinoise, quatre boutons pour les points de départ et au centre un bouton pour prendre une photo.

Mode d’emploi
Appuyer sur l’un des quatre boutons d’angles de la table pour projeter la série de photographies d’un trajet.
Appuyer sur le bouton du centre pour afficher la dernière des photographies pittoresques prise au même moment.

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Ars Electronica, Linz, 5 septembre 2015. « Jeffrey Shaw is recognized as one of the most important pioneers of interactive art. He has powerfully influenced the creation of virtual environments and new innovative user interfaces. Shaw’s work spans a period of half a century and still continues to do so. » http://prix2015.aec.at/prixwinner/visionary-pioneers/
Conférence où Jeffrey Shaw retrace les étapes d’une vie tournée vers la création et la découverte en matière de nouveaux médias, introduite par Anne-Marie Duguet et animée par Errki Huhtamo.

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4 septembre 2015, 15h, Linz. La grande salle de projection en haute définition du centre Ars Electronica nommée Deep Space a un écran qui occupe le sol. Enfin un moyen d’oublier les sièges qui ont fait confondre le cinéma avec le théâtre ou l’opéra. On y voit des monuments archéologiques menacés de destruction saisis au laser et « conservés » en nuages de points en 3D. Voir ici.

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