Codée

Tatsuo Miyajima


Tatsuo Miyajima, Diamond in you, no. 6, 2010 LED, IC, stainless mirror, iron, electric wire, 102 x 105 x 33 cm
all images courtesy of galleri andersson / sandström

Site de l’artiste http://www.tatsuomiyajima.com/en/

«Ses premières œuvres étaient des bricolages faits à partir d’éléments électroniques et de transistors. Counter Room, 1989, installée dans l’exposition Les Magiciens de la terre,  fait fonctionner dans une chambre noire une multitude de petits compteurs digitaux. L’installation produit un effet d’innombrables activités intenses et contradictoires, sinon déréglées: une comptabilité chaotique à la mesure de la frénésie des activités boursières, une image du temps qui s’écoule à la vitesse d’une fraction de seconde.»
«Art House project, Naoshima. Kadoya a été la première maison d’art. Cette maison de près de 200 ans a été restaurée en plâtre japonais, planches de cèdre fumé et tuiles traditionnelles. A l’intérieur, La Mer  du temps98 de Tatsuo Miyajima  a été créé avec la participation des résidents locaux.»
http://www.benesse-artsite.jp/en/arthouse/kadoya.html

«L’art est concret / Il est en perpétuel changement / Il est lié à tout et n’importe quoi / Et il durera éternellement.» Tatsuo Miyajima

Samuel Bianchini


Samuel Bianchini, Valeurs croisées, 2008

Une salle sombre est illuminée par plus de 2000 compteurs monochromes. Ces afficheurs numériques à trois chiffres sont espacés régulièrement pour composer un grand tableau couvrant un mur de la salle d’exposition. Réagissant à la présence des spectateurs, ce mur de chiffres rend compte de leur activité en affichant en temps réel les distances qui séparent les compteurs des corps qui leur font face. Suivant les mouvements dans la salle, les compteurs varient et s’animent créant l’empreinte numérique des gestes des spectateurs, chaque partie de corps étant prise en compte par chacun des compteurs grâce à un système de captation vidéo innovant. Au risque de verser dans la modélisation avec laquelle il joue, Samuel Bianchini radicalise ici une de ses recherches essentielles : la prise en compte des distances et de leurs variations entre des dispositifs et des spectateurs avec lesquels il partage ainsi ses mises en œuvre. Créée pour “Valeurs croisées”, Biennale de Rennes 2008, cette installation homonyme remet en question la notion même de “valeurs” à l’heure où les évaluations quantitatives s’imposent dans tous les domaines tel le symptôme de l’avènement progressif et annoncé de sociétés de contrôle indexées sur les flux monétaires. Extrait de la page du site de Samuel Bianchini

Jenny Holzer


Jenny Holzer, Protect me from what I want, 1982. Times Square, New York

Jenny Holzer utilise le texte comme médium pour la première fois dans sa série Truisms, 1978, phrases reprenant des idées reçues sous la forme d’affichettes collées. Au début des années 80, elle utilisent les panneaux lumineux des murs de Time Square, et depuis, multiplie les projections lumineuses de textes en extérieur à même les murs, http://www.jennyholzer.com/list.php, et des sculptures-installations lumineuses LED.


Jenny Holzer, Protect, Protect, 2009

En  2009, avec son exposition, Jenny Holzer, Protect, Protect, elle investit à la fois les salles et la façade du Whitney Museum.
http://whitney.org/Exhibitions/JennyHolzer/Video

Robert Indiana


Robert Indiana (80 ans en 2008) The Electric Eat, 1964, aluminium polychrome et lampes, 198×198 cm.