Julio Le Parc au Palais de Tokyo
Les œuvres de Julio Le Parc (né en 1928 en Argentine, vit et travaille à Cachan) n’avaient jamais été montrées en nombre comme ici au Palais de Tokyo. L’ayant rencontré en 1968 et connaissant assez bien son travail de l’époque, je le trouvais trop prétentieux pour être sympathique. Mais sa façon de vouloir casser le mythe de l’incompréhension de l’art contemporain par le public contemporain m’intéressait et reste intéressante, avec une dimension politique dégagée de sa radicalité proclamée. C’est peut-être (outre les motivations commerciales) la raison de son retour, comme, d’une façon générale, celui de l’art cinétique, de la lumière et du mouvement (dont nous avons exposé certains aspects du prolongement par de jeunes artistes dans « leurs lumières », l’automne dernier au Centre culturel de Saint-Riquier). Série 15, 1971-2012, acrylique sur toile (peinture horizontale); Rubans au vent, 1988, bois, rubans, ventilateur, moteur, lumière.
JLB