Harun Farocki, Parallele I-IV, 2012-2014. Observée à Art Basel le 21 juin 2014, la pièce consiste en quatre projections, elles-mêmes en diptyques, portant sur « la question de comment les images produites technologiquement influencent et définissent nos sphères sociales et politiques, notre conscience et nos habitudes. » Elle décrit le développement, depuis trente ans, de l’image calculée par ordinateur, en mettant l’accent sur les formes d’animation. Harun Farocki suggère que bientôt, la réalité ne sera plus le critère d’une imperfection de l’image mais qu’au contraire l’image virtuelle sera le critère d’une réalité imparfaite.
Voyant ces montages impressionnants et intelligents, qui empruntent beaucoup aux images scientifiques et aux jeux numériques, je suis porté à revenir sur l’installation sur vidéodisque interactif Anthologie d’images de synthèses scientifiques (voir : http://jlggb.net/jlb/?page_id=220) que l’exposition Passages de l’image au Centre Pompidou m’avait « comnandée » en 1990 à partir des enquêtes et des collections que j’avais réalisées pour Image calculée, exposition de la Cité des sciences en 1988 — prolongée pour une dizaine d’années à partir de 1990. Mon idée était de donner à voir ce type d’images radicalement nouvelles dans le contexte de l’art contemporain. C’est ce que nous avons prolongé au Centre Pompidou avec la Revue virtuelle, 1991-1997.
Vous consultez actuellement les articles indexés Harun Farocki.
Harun Farocki, Deep Play, 2007.
Voir, sur ce site, l’article : http://www.arpla.fr/canal20/adnm/?p=269; et le texte d’Anne Zeitz : http://www.arpla.fr/canal20/adnm/?p=271
Harun Farocki, Immersion, 2009.
Sur cette pièce, commentaires à venir.
Photos dans l’exposition du Jeu de Paume le lundi 6 avril 2009 par JLB.