novembre 2007

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http://taggraph.com

Ce site fait la démonstration d’un dispositif qui, à partir des photographies placées en ligne sur Flickr (on estime aujourd’hui leur nombre à un milliard) et des mots-clé (tags) qui leur sont associés, une exploration dans cette base de données et une visualisation en diagrammes des liens et de leur historique.

http://www.quasimondo.com/tagnautica.php (recopier cette adresse)

Tagnautica est un instrument expérimental de navigation basé lui aussi sur les tags des photographies de Flickr. Après avoir entré un mot, d’autres mots qui sont des tags de Flicker s’inscrivent en cercle. Un clic sur le tag qui est au centre du cercle appelle les images indexées par ce mot.

De tels dispositif mettent en jeu la « folksonomie », néologisme qui désigne une classification collaborative et donc la possibilité d’effectuer des recherches en utilisant toute la puissance des communautés et des réseaux sociaux créés sur le Web. On peut considérer que cette « taxinomie populaire », une taxinomie qui semble relever des initiatives de chacun et non d’une nomenclature normée, est caractéristique du Web 2 (et de son idéologie).

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Troy Innocent

Troy Innocent est un artiste dont l’œuvre s’apparente au design des jeux informatiques. En utilisant toute une gamme de médias, il a acquis une reconnaissance internationale pour ses œuvres qui explorent le « language de l’informatique”. Depuis une dizaine d’années, il a combiné l’animation par ordinateur, les systèmes génératifs, le multimédia et l’interactivité pour la conception de mondes virtuels. Ces mondes sont pour lui un moyen de faire vivre ensemble des objets, des personnages et des icônes qui semblent venir des jeux vidéo, de la musique électronique et des arts numériques.
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Gilles A. Tiberghien
Finis terrae. Imaginaires et imaginations cartographiques
Le rayon des curiosités, Bayard, Paris, 2007
128 pages, 17 euros, ISBN : 9782227473645

4e de couverture:
Dans ce livre, l’auteur s’intéresse à la façon dont l’imagination travaille l’activité cartographique non seulement à ses débuts mais aujourd’hui encore où, grâce à des instruments perfectionnés, les cartes ont acquis un statut scientifique indéniable. C’est dans l’irréductible écart entre les cartes et le monde que s’exerce l’imaginaire de ceux qui les fabriquent comme de ceux qui les consultent. Si bien que les Atlas, aussi exhaustifs soient-ils, demeurent pour nous des machines à rêver et ne laissent personne indifférent. Et moins que quiconque les voyageurs et les artistes qui nous ont souvent révélé certaines dimensions inaperçues des cartes.

Auteur:
Gilles A. Tiberghien, philosophe, enseigne l’esthétique à l’Université Paris 1.

Que nous apprend donc l’histoire des cartes, la façon dont elles ont été utilisées par les navigateurs, les cosmographes et les puissants ? Une image de notre monde, souvent inexacte d’ailleurs. Les voyageurs du passé ont ainsi pu raconter toutes sortes d’histoires à l’appui desquelles ils produisaient suffisamment de « preuves » pour permettre à des cartographes reconnus d’en tenir compte.

À lire : Entretien avec Gilles Tiberghien publié par la revue Textimage

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