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Archives mai, 2010

Fanny Fauvet

Article publié le : Vendredi 28 mai 2010. Rédigé par : Anne

„Le rire seul échappe à notre surveillance.“ Natalie Clifford Barney. Extrait Des Pensées d’une amazone.

„Celui qui se sent surveillé devient cent fois plus paranoïaque et dangereux que celui qui l’est réellement.“ Jean Dion. Extrait du journal Quebecois Le Devoir – 16 Septembre 1999.

„La vie est tout de même une chose bien curieuse… Pour qui sait observer entre minuit et trois heures du matin.“ Jacques Prévert. Dialogue du film français Quai des brumes.

„Observer attentivement, c’est se rappeler distinctement.“ Edgar Allan Poe. Extrait de Histoires extraordinaires.

Fanny Fauvet, #12

Fanny Fauvet, #17

Fanny Fauvet, #19

Fanny Fauvet, #20

Fanny Fauvet, #24

J’ai choisis de faire mon projet, sur la surveillance d’une personne proche de moi, sans qu’elle le sache et en faisant en sorte qu’elle ne se doute de rien. Cette personne à été prise en photographie à plusieurs endroits et dans plusieurs contextes.

Pour finir, j’ai voulu que la personne se prenne en photographie sans être obligé de lui demander, pour que « la mot de la fin » soit naturel. Comme si, cette personne ne savait pas à quoi servait cet appareil et l’avait utilisé sans savoir, alors qu’elle était observée avec depuis quelque temps déjà…


Nelson Da Cunha Neiva

Article publié le : Jeudi 27 mai 2010. Rédigé par : Anne

Nelson Da Cunha Neiva, vidéo still #1

Nelson Da Cunha Neiva, vidéo still #2

Nelson Da Cunha Neiva, vidéo still #3

Nelson Da Cunha Neiva, vidéo still #4

Nelson Da Cunha Neiva, vidéo still #5

Nelson Da Cunha Neiva, vidéo still #6

Cette vidéo représente la vision de plusieurs caméras caché de surveillance observent une fille dans un espace abstrait, ne sachant pas où elle se trouve, elle se déplace dans la pièce sans but, entre elle et les caméras se créent un jeu de poursuite. La vidéo montre la solitude de la jeune fille.

Catherine Barbedienne

Article publié le : Jeudi 27 mai 2010. Rédigé par : Anne

Catherine Barbedienne, #2

Catherine Barbedienne, #4

Catherine Barbedienne, #5

Catherine Barbedienne, #6

J’ai décidé de réaliser une série photographique (inspirée de celle de Marco Poloni: AKA, Script for a Short Film, 2002) dans laquelle je suis une personne sans que celle-ci ne s’en aperçoive. Pour cela, je n’ai pas pris la personne elle-même en photographie, mais plutôt son reflet, ses ombres, ou encore des fragments de son corps. La notion d’identité s’efface alors, on ne sait pas qui est suivi, ou du moins il nous est difficile d’identifier l’individu. En effet, je ne voulais pas confronter cette personne directement à l’objectif de mon appareil photographique, et avais envie de jouer sur les déformations des ombres et des reflets afin de masquer encore un peu plus l’identité. Dans certaines photographies, la personne n’apparaît pas du tout, ni même son ombre/reflet, on ne peut qu’imaginer sa présence passée ou future dans le lieu.

Les photographies sont présentées dans un ordre chronologique, on suit quelqu’un d’un endroit donnée, ici son domicile, à un autre, que je laisse inconnu puisque la dernière photographie n’indique pas le lieu où se rend la personne, seulement la direction.

Marine Chauvet

Article publié le : Jeudi 27 mai 2010. Rédigé par : Anne

Marine Chauvet, "Quand vous clignez de l’oeil..."

Quand vous clignez de l’oeil, vous captez une apparence, une attitude. Un bref instant vous dit beaucoup de choses, vous suggère une histoire, mais ne vous en raconte pas vraiment une. Cette femme semble devoir faire quelques chose sur chacune des photos. Mais aucune ne dit vraiment ce qu’elle va faire. Une succession d’images, c’est une histoire que l’on raconte, qu’elle soit brève et flou. La femme ne semble plus seulement faire, elle fait. Et si on la suit, on pourrait alors découvrir la réalité sur ce qu’on lui soupçonne de faire, naturellement. Que contiennent ces sacs ? Qui essaye t-elle de contacter et qui attend-t-elle ?
Et pourtant, la vraie question est : Qui s’est seulement rendu compte que cette femme ne portait pas toujours le même sac et pas toujours les mêmes habits ? Qui s’est rendu compte que le calque en transparence nous offrait seulement une partie de la réalité, comme celui d’un seul regard ? Alors, Est-t-on vraiment en train de suivre quelqu’un, ou est-t-on simplement en train de regarder ce qui nous semble suspect ?
Ces images subliminales veulent nous montrer que la surveillance n’est qu’une mise en scène, elle nous invente subjectivement une histoire, à elle seule.

Jessica Lecoeur

Article publié le : Jeudi 27 mai 2010. Rédigé par : Anne

« Dans le cadre d’un projet « Les enjeux de l’observation et de la surveillance », mon attention s’est portée sur les quais d’une des gares SNCF de la banlieue parisienne ainsi que sur des enregistrements téléphoniques. »

Après la découverte du cours, ma première idée de projet était d’avoir une autorisation me permettant de récupérer les bandes vidéos d’un quai d’une des gares SNCF.

Première demande à un agent d’accueil de la gare, qui m’explique qu’il ne peut me fournir ce que je souhaite, et me conseille de voir avec la Gendarmerie car ce sont eux qui réceptionnent les bandes.

Je me déplace donc jusqu’à la Gendarmerie de F. et y rencontre une première personne chargée de l’accueil puis une seconde qui elle est gradée. Je leurs explique alors mon projet, à savoir, en quoi il consiste, qu’elles en sont les fins… Le tout en  leurs présentant ma carte d’étudiante et CNI afin d’être prise au sérieux mais également, montrer que je ne suis pas une personne mal honnête.

Le gendarme gradé m’explique qu’ils ne peuvent pas non plus accéder à ma demande pour la simple et bonne raison, que, les vidéos qui leurs sont transmises ne concernent que les bandes où une agression s’est produite et que eux même ne sont pas en mesure de les visionner, uniquement sur demmande d’une réquisition au Procureur de la République. Ce pendant, il me conseil de faire une courrier à la direction de la SNCF, ce que je m’empresse d’écrire et d’envoyer.

N’ayant aucune réponse, je décide de me rendre une nouvelle fois à la gare de S. F. pour y expliquer une fois encore mon projet et les démarches que j’ai effectué auparavant. L’animateur (agent station) passe alors quelques appels téléphoniques très certainement à ces supérieures leur expliquant mon cas. Après ces appels, cette même personne me demande de refaire une courrier expliquant se que je souhaite et en y inscrivant les numéros de caméra que je souhaite, accompagné d’une photocopie de ma carte d’étudiante et CNI ainsi que le certificat d’assistance au cours de Mademoiselle Zeitz, et de lui remettre le tout.

Chose faite et apporté dès le lendemain.

Ne connaissant pas les numéros de caméra, je me rends sur le quai pour les avoir, chose assez difficile étant donné que les caméras sont situées à trois/quatre bon mètres du sol et inclinées. Je demande donc aux agents de gare s’ils peuvent me donner les numéros de tels et tels caméra. Mais ils ne peuvent pas le faire de leur plein gré et appellent leur supérieures présent (le responsable commercial).

A ce moment là, le responsable commercial m’admet directement que je n’aurai jamais d’autorisation pour récupérer les bandes vidéos.

Grand moment de panique car nous sommes seulement à deux semaines de la date de rendu et mon projet n’a pas encore débuter.

Le responsable commercial m’explique que pour avoir les bandes vidéos, il faut que le procureur générale de la République étudie le dossier, MON dossier, et que, quand bien même, il serai rejeter pour la simple et bonne raison que les bandes ne sont là que pour les agressions et que en aucun cas, le publique n’a le droit de les visionner et encore moins de les filmer.

Déception de ma part, car je me dis que je vais devoir changer mes plans à la dernière minutes !

Comprenant que je me retrouve dans une situation désagréable, le responsable décide de faire un geste, en appelant son supérieur, lui expliquant mon cas et en lui demandant, si pour une fois, on peut fermer les yeux. Je n’ai aucune idée à ce moment là, que le supérieur accède à ma demande qui est de pouvoir filmer par mes propres moyens et sans autorisation les quais de la gare de S. F. !

J’ai donc eu la permission de filmer les quais de la gare en ayant pour contrainte de ne pas filmer le nom de la ville, les employés de la gare et d’éviter de filmer les voyageurs.

Le travail de création de bande vidéo: J’ai demandé à deux personnes de simuler un simple passage à la gare, utilisé une caméra d’assez mauvaise qualité afin d’avoir un rendu « proche » d’une caméra de surveillance et de me placer en hauteur pour accentuer cet effet de caméra.

Après avoir eu plusieurs minutes de film avec différent point de vue, arrive le moment de donner l’effet « caméra  de surveillance ». Pour ce faire, il a fallut que j’ajoute une nuance de bleu à la vidéo.

Puis de jouer sur la luminosité pour avoir un bon effet.

N’aimant pas avoir une vidéo sans son, j’entreprends d’ajouter des parties de conversation téléphoniques pour accentuer cette impression de surveillance. Pour ce faire, j’ai demandé à quelques personnes de m’appeler sur mon téléphone et d’y laisser un message banal, mais aussi, j’ai enregistré un appel que j’ai passé avec une personne. S’ajoute également les bruitages des différentes tonalités téléphoniques.

Ne reste que l’assemblage des vidéos et de l’audio à faire et trouver un titre. Surveillance abusive a été retenu car il collait à cette vidéo… angoissante. Les quelques personnes l’ayant vu ont eu cette impression et l’ont comparé au livre 1984 avec le fameux Big Brother de George Orwell.

Merci aux personnes d’avoir participé à ce projet en prêtant leur voix et leur image.

J.L

Laurianne Lebreton

Article publié le : Jeudi 27 mai 2010. Rédigé par : Anne

Laurianne Lebreton, "Arrête de filmer!", vidéo stills

Ce projet est une réalisation vidéo visant à montrer différentes vues d’une même scène et cela grâce à la supposée présence de deux personnages. « Supposer » car en fait il n’y a qu’une personne qui filme dans la scène.

Il y a un poursuiveur (que l’on remarque par la présence des pieds dans un cas général) qui se sent obligé de filmer la première personne qu’il voit passer jusqz’à la fin de la mémoire de sa caméra. La personne suivi ne remarque pas la présence du poursuiveur au début mais petit à petit le comprend. Alors cette personne tente de semé cet individu mais se voit très vite obliger de se cacher jusqu’à la fin de la batterie de la caméra.

La vidéo est accompagné d’effets visuels qui renforcent la présence de deux personnages et de façon exagérée, bien qu’il n’y en ai qu’une en réalité.

Alexandra Keller

Article publié le : Jeudi 27 mai 2010. Rédigé par : Anne

DOSSIERS

Bien des actions quotidiennes donnent permettent la construction de dossier. Certaine démarchent également. Ces dossiers sont souvent passés sous silence, et même ceux qui sont connus sont parfois de contenu plus étendus qu’on ne le croit. J’ai regroupé ici un certains nombre de ces dossiers.

D’abord les grands fichiers recensés par la C.N.I.L. Et dont on peut trouver les descriptions facilement.

Les fichiers des automobilistes

Les fichiers Police-justice

Les fichiers du secteur bancaire

Les fichiers en fiches

Ensuite voici ce que le règlement permet au commerciaux de garder à propos de leurs clients « fidélisés »

Au paragraphe 2.1

Et après voici une petite loi passée au niveau européen pour la surveillance des communications téléphoniques et informatiques.

Directive 2006/24/CE

Et pour ceux qui n’aime pas trop le langage juridique voici la version Wiki, et sinon la lecture de l’article 5, par exemple, qui donne le type de d’informations qui sont conservées( Elles SONT conservées, au présent, eh oui. Cette loi est effective et le type de données enregistrées en permet l’application). Les gens ne sont pas au courant. Par exemple voici une enquête réalisée par « Le Figaro ».

Nous continuons sur un autre sujet qui touchent beaucoup de gens en Ile-de-France : Le passe NAVIGO.

Voici un article paru sur le site de la CNIL, qui traite des puces RFID en général et dans lequel on retrouve les clés VIGIK et DIGIX, le passe VELIB et bien sûr le passe NAVIGO. Cette article, qui date un peu, ce qui est important à signaler car les choses évoluent très vite dans ces domaines, nous apprend que

  • On peut les lire à 10cm(à l’époque)
  • Les données peuvent être conservées 2 jours

Donc un bon nombre d’objets sont ainsi tagués et cela inspire les artistes(Voir Small Brother (en quatre vidéos) d’Édith Roux).

Dans les pistes de recherche que je peux vous proposer, il y a celle d’une loi passée en Belgique, qui imposerait un GPS( que des artistes comme Masaki Fujihata utilisent dans des projets comme « Impressing Velocity-Mount Fuji » ) et un suivi de chaque véhicule sous le prétexte d’une taxe sur le carbone( à vérifier, j’ai lu cela quelque part mais je n’ai pas retrouvé où).

Sur les véhicules toujours, il y a des parking payants en Allemagne où le paiement se fait par téléphone et est donc aisément traçable(Il y a aussi des artistes qui travaillent en générale sur la surveillance).

Il y a également la carte Moneo et les cartes bancaires en générale. Sur la surveillance bancaire, il y a une loi(2,1) qui est passée sur le blanchiment d’argent et qui permet de demander au personne effectuant plusieurs gros retrait ce qu’elle compte faire de leur argent. Plus récemment la caisse d’épargne a envoyé à ses clients un joli formulaire officielle dont seulement trois questions ne sont pas facultatives mais ce détail n’est écrit nul part. Il y a aussi les bibliothèques et autre lieux de prêt. Et enfin il y a toute cette paperasse qu’on brasse à la moindre demande officielle.

Alexandra Keller, "Surveillance", #1

Alexandra Keller, "Surveillance", #2

Alexandra Keller, "Surveillance", #3

Alexandra Keller, "Surveillance", #4

Alexandra Keller, "Surveillance", #5

Alexandra Keller, "Surveillance", #6

Pisay Snguon

Article publié le : Jeudi 27 mai 2010. Rédigé par : Anne

Pisay Snuguon, "Treasure Island", still #1

Pisay Snuguon, "Treasure Island", still #2

Pisay Snuguon, "Treasure Island", still #6

Pisay Snuguon, "Treasure Island", still #8

Pisay Snuguon, "Treasure Island", still #9

Pisay Snuguon, "Treasure Island", still #11

Pisay Snuguon, "Treasure Island", still #13

Pisay Snuguon, "Treasure Island", still #14

Hanna Szirmai

Article publié le : Jeudi 27 mai 2010. Rédigé par : Anne

Hanna Szirmai, #1

Hanna Szirmai, #2

Hanna Szirmai, #3

Hanna Szirmai, #5

Mon projet de l’observation s’est concentré sur un mannequin couturier habillé d’un costume qui n’est pas en cohérence avec son entourage où il apparaît. Je l’ai observé durant la journée, son déplacement et comportement dans les endroits où on n’attend pas l’appariton d’un objet qu’on utilise pas du tout dans la rue et qui est habillé différement que les gens qui passent à côté de lui.

Sur certaines photos on peut voir la réaction des gens, leurs gestes comment ils réagissent à un effet inattendu, et sur certaines photos on ne voit que le mannequin, seul dans son entourage, s’il était une vraie personnage qui cherche sa place dans la société et qui finalement prend le bus pour rentrer chez lui.

Alexandre N’Kombo

Article publié le : Mardi 18 mai 2010. Rédigé par : Anne

Alexandre N'Kombo, "Rêves et cauchemars", vidéo still #1

Alexandre N'Kombo, "Rêves et cauchemars", vidéo still #2

Alexandre N'Kombo, "Rêves et cauchemars", vidéo still #3

Alexandre N'Kombo, "Rêves et cauchemars", vidéo still #4