Souria Achour-Tani
Secrétaire pédagogique du département photographie : A065
+33 (0)1 49 40 66 15
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Horaires d’ouverture
Lundi, mardi, mercredi, jeudi : 9h30-12h / 14h-16h
Vendredi : 9h30-12h / fermé l’après-midi
François Aubart
Chargé de cours
Docteur en esthétique, critique d’art, commissaire d’exposition indépendant et éditeur. François Aubart enseigne l’histoire et la théorie de l’art à l’École nationale supérieure d'arts de Paris-Cergy. Il a récemment été le co-comissaire de la double exposition de Judith Hopf, Énergies, au Plateau-FRAC Ile-de France et à Bétonsalon. Il est l’auteur du livre L'Attitude de la Pictures Generation – Excès, passion et manipulation (Presses du réel, 2023) et des articles « À partir des années 1980 : ce qui rapproche et anime les corps », Yvon Lambert : Une histoire intime de l’art (Dilecta, 2023) ; « Une galerie de personnages : Les stéréotypes et leur manipulation à New York à la fin des années 1970 », Nouveaux médias : mythes et expérimentations dans les arts (Naima, 2021) ; « Écrire des images », Images re-vues, Hors-série n°6 : Images émancipatrices ; « Les photographies de Louise Lawler », Post Display (Manuella, 2018) ; « De la frustration comme outil critique, ou : les désirs coupables de l’appropriation», Les artistes iconographes (Empire, 2018).
Avec François Piron, il a publié un livre Ce que Sylvère Lotringer n’écrivait pas (Paraguay, 2022). Avec Camille Pageard, il est co-fondateur de la maison d’édition Même pas l’hiver.
Daniel Beres
Professeur Associé sur un Service Temporaire (PAST), responsable support technique et veille technologique, coordinateur du pôle d’accompagnement technique de projets pour le master d’arts plastiques et art contemporain, Parcours Pratiques, histoires, théories de la photographie.
Photographe de formation (ENS Louis-Lumière), Daniel Beres mène en parallèle depuis une dizaine d’années projets personnels et travaux de commande. Intéressé dans un premier temps par « le style documentaire » et la notion d’enregistrement fidèle que permet la photographie en grand format notamment, il travaille sur la notion d’identité et de reproduction conforme dans le cadre d’une série de portraits réalisés à l’échelle 1.
En poursuivant sur cette idée d’analogie, d’enregistrement et d’échelle, il explore les thèmes de la carte et du territoire en proposant une représentation photographique du Grand Paris en pleine expansion. Il produit ensuite une série d’images sur la mer de plastique à Alméria et les questions autour de l’agriculture intensive sous serres, des droits de la Nature, d’écocide doux et de violence enregistrée dans le paysage. Toujours dans cette perspective d’enregistrement méthodique et de représentation du territoire, sa dernière série Sources aborde la thématique de l’eau à la fois comme ressource rare et comme bien commun et soulève la question de la sanctuarisation des sources d’eau en France.
Martine Bubb
Maître de conférences, membre du Laboratoire de recherche AIAC, Arts des Images et Art Contemporain (EA 4010).
Titulaire d’un doctorat de philosophie, Martine Bubb se penche sur la question de la technique, des dispositifs et des appareils, en appréhendant plus précisément l’évolution des images à l’ère du numérique, à partir des notions de flux, de spectralité...
Artiste diplômée de l’école des Beaux-Arts de Saint-Etienne, elle développe un travail plastique autour de la chambre noire, qui s’appuie sur sa pratique de la photographie argentique, dans sa relation à l’optique, la perspective, l’espace architecturé. Réalisant dessins, installations, sténopés... qu’elle expose en France et à l’étranger tout en menant un travail universitaire à Paris 8, elle soutient sa thèse intitulée : « La camera obscura. Philosophie d’un appareil », parue chez L’Harmattan en 2010.
Chercheuse rattachée à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord, unité mixte CNRS intégrant un thème centré sur le rapport « Philosophie, arts, appareils, diffusion », elle est invitée dès 2010 à l’école des Beaux-Arts de Nantes, au sein de l’équipe Plugin, autour d’un projet de recherche portant sur la création contemporaine multi-supports, faisant intervenir numérique, photographie, vidéo, cinéma ou installations sonores. Elle élabore des textes théoriques à partir de ses rencontres avec les artistes et les spécialistes du multimédia et publié en 2014 chez l’Harmattan : « Philosophie et art numérique. Un monde extraterrestre ».
Arthur Crestani
Chargé de cours.
Photographe indépendant formé à Sciences Po Paris et à l’ENS Louis-Lumière, Arthur Crestani poursuit un travail d’auteur sur l’espace urbain au prisme d’enjeux sociaux, politiques et architecturaux dans le cadre de projets au long cours. Ceux-ci ont pour moteur d’interroger la relation qui unit les êtres aux lieux qu’ils habitent. Il réalise par ailleurs un travail de commande régulier pour des institutions publiques, pour des architectes, artistes et designers, et pour la presse généraliste et spécialisée en architecture. Il a été formateur en photographie de studio pendant six ans à l’école CE3P (Ivry-sur-Seine).
Artiste et enseignant-chercheur (MCF / HDR), membre du Laboratoire de recherche AIAC, Arts des Images et Art Contemporain (EA 4010), directeur de recherche pratique pour le Master d’arts plastiques et art contemporain, Parcours Pratiques, histoires, théories de la photographie.
Arno Gisinger développe une pratique artistique pluridisciplinaire qui lie photographie et historiographie. Après avoir poursuivi des études de philologie allemande et d’histoire contemporaine, il sort diplômé de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles en 1994. Son travail met à l’épreuve la représentation visuelle du passé à travers ses différentes formes et figures de transmission : témoins, objets, lieux, images.
Il a publié plusieurs ouvrages, parmi lesquels Konstellation Benjamin (2009), Imagined Wars (2010), Unsichtbare Stadt (2011), Topoï (2013) ou History Matters (2022).
Expositions : Nouvelles histoires de fantômes, avec Georges Didi-Huberman, Palais de Tokyo (2014), Invent arisiert, Centre Pompidou (2014), Patrimoines revisités, Reims (2016), Bilderstreit. Farewell Photography, Mannheim (2017), Konstellation Benjamin, BNF Paris (2018), Say Schibboleth!, Musée juif Munich (2018), Les bruits du temps 1, Frac Alsace, Sélestat (2019), Les bruits du temps 2, La Chambre, Strasbourg (2020), Tailleurs d’images, MSH Paris Nord (2020), Album / Atlas, Galerie Le Bleu du Ciel, Lyon (2020), Saclay Paysages (2021), Retournements, Centre Pompidou (2022), Voir l’histoire ?, Galerie Commune, Tourcoing (2023), Memories of Memories, Landesmuseum Ferdinandeum, Innsbruck (2023).
Aurélie Haberey
Professeur Associé sur un Service Temporaire (PAST), responsable des projets tutorés de L3 et chargée des cycles de conférences professionnelles pour la Licence parcours photographie et le Master d’arts plastiques et art contemporain, Parcours Pratiques, histoires, théories de la photographie.
Aurélie Haberey développe une recherche artistique centrée sur le processus créatif et l’usage de la création dans une démarche pluridisciplinaire et transdisciplinaire. Elle expérimente l’image photographique comme un paysage mouvant oscillant entre geste, objet et espace scénique. Sa pratique artistique porte une réflexion sur l’attention, l’agencement précaire et transitoire, l’économie de moyen, la visibilité, l’engagement du corps et la transmission.
Projets récents : résidence Culture et Santé en île-de-France (DRAC- ARS) - hôpital NOVO (Pontoise, 2023-24), exposition collective Epatez La Galerie ! La Galerie - Centre d’art contemporain (Noisy-le-Sec, 2023), exposition et lancement de l'auto-édition soleil lac avec l’artiste Laetitia Bénat - librairie 0fr (Paris, 2023), bourse fanzine ADAGP (Paris, 2022), performance Formes libres - CND (Pantin, 2022), résidence artistique - ville de Bobigny (2022), auto-édition Ethylène avec l’artiste Laetitia Bénat (Paris, 2021), exposition collective Your friends and neighbors - Galerie High Art (Paris, 2020), publication dans l’ouvrage 50 ans de photographie française de 1970 à nos jours de Michel Poivert (Editions Textuel, Paris, 2019).
Maître de conférences, membre du Laboratoire de recherche AIAC, Arts des Images et Art Contemporain (EA 4010), directeur de recherche pratique pour le Master d’arts plastiques et art contemporain, Parcours Pratiques, histoires, théories de la photographie.
Artiste plasticien, enseignant-chercheur, Mathieu Harel Vivier développe une pratique artistique pour laquelle l’expérience photographique et l’enquête de terrain sont envisagées comme point de départ du travail artistique. Nourri par ses recherches théoriques, il construit des installations alliant photographies, sculptures, textes, vidéos et objets. Auteur d’une thèse intitulée Photographies, abstraction et réalité : l’agencement comme processus artistique, (2014) ses recherches portent sur la notion d’agencement considérée, d’une part, comme le processus de l’artiste qui travaille avec des images et, d’autre part, comme une forme d’organisation qui suscite une dynamique du regard et de la pensée (cf. ISBN : 978-2-906890-07-7, 2011 livre sans couverture avec assemblage aléatoire des feuillets). Avec le concours du Fonds de soutien à la création des Hauts-de-France, il mène actuellement un travail de recherche sur le terrain en Nouvelle-Calédonie, exposé lors de la Biennale organisée par 50° Nord notamment en 2020 à la Box de la CENTRALE for contemporary art à Bruxelles en partenariat avec le CRP/Centre régional de la photographie à Douchy-les-Mines.
Codirecteur avec J. Dupeyrat de l’ouvrage Les entretiens d’artistes, de l’énonciation à la publication, PUR, 2013, il a enseigné dans les universités de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, de Rennes 2 et les écoles d’art EESAB de Rennes et l'ESAD de Valenciennes.
Nora Hegedüs
Chargée de cours.
Photographe indépendante formée à l’École Louis-Lumière, Nora Hegedüs est spécialisée en photographie de nature morte et de portrait. Elle travaille principalement en studio pour une clientèle issue des domaines de la mode, de la cosmétique et de la gastronomie à qui son objectif est de proposer des images originales et sophistiquées. Elle a récemment cofondé le studio de création Nöco qui propose de mettre en lumière des produits luxueux et artisanaux grâce notamment à la conception de décors uniques. Ce studio fait écho à une pratique photographique personnelle centrée sur l’objet et inspirée par des études antérieures en Design d’espace.
Maître de conférences habilité à diriger des recherches (MCF HDR), membre du Laboratoire de recherche AIAC, Arts des Images et Art Contemporain (EA 4010), directrice de recherche pratique pour le Master d’arts plastiques et art contemporain, Parcours Pratiques, histoires, théories de la photographie.
Daphné Le Sergent mène un travail artistique et théorique sur les différentes spatialisations du sensible et sur une image comme forme de mémoire sensorielle dans les arts occidentaux et non-occidentaux. (Le Sergent Daphné, « L’art du pli kali’na », in Ouedraogo, Jean-Bernard, (sous la direction de), InventFormes, L’invention des formes de représentation à l’ère de la globalisation, Paris, Editions Mimésis, Art, Esthétique, Philosophie, 2022). Ses projets explorent aussi l’image vis-à-vis de la chaîne de production de ses matériaux et des équilibres économiques et géopolitiques qui la maintiennent alimentée.
Expositions personnelles : Géopolitique de l’oubli (2018, Jeu de Paume, Museo Amparo, CAPC Bordeaux), Cycle Silver Memories (2019, Atelier Hermès, Séoul / 2021, CPIF/ 2021, Casino Luxembourg-EMOP), Concert for 2 Ko(e)as (2021, Centre Culturel Coréen, Paris) ; Defected Times (2023, Contretype, Bruxelles).
Expositions collectives : 2021 : FIFAC, Festival international du film documentaire Amazonie-Caraïbes, Guyane/ Rencontres Photographiques de Guyane ; 2022 : Território Inventa, Bélem Brésil / Le dessin d’après, galerie Ceysson et Bénétière, Saint-Etienne / Korean Diaspora, Ricepaper Airplane, Incheon Art Platform, Corée du Sud/ Mining Photography, The ecological footprint of Image production, Museum für Kunst und Gewerbe, Hambourg / Kunsthaus, Vienne, Autriche / Wintherthur Museum ; 2023 : Unrepresented by Approche / Epreuves de la matière, BNF / Le temps. Une histoire visuelle du concept du temps, Kunsthaus Zürich/ Rethinking Nature, Rethinking Identity, Musée Fortuny, Venise.
Chargé de cours
Docteur en Esthétique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre associé du Laboratoire de recherche AIAC, Arts des Images et Art contemporain (EA 4010).
Son travail se concentre sur la question de la technique, du montage et de la composition en examinant les enjeux de méthodes qui y sont associés. En parallèle, il développe une pratique plastique liant image, écriture et film. Il publie dans la revue Focales, la revue Proteus et la revue Déméter. En 2023, il co-organise une journée d’étude consacrée aux Disjonctions de Jean-Luc Moulène au Centre Pompidou (Paris).
Maître de conférences habilité à diriger des recherches (MCF HDR), membre du Laboratoire de recherche AIAC, Arts des Images et Art Contemporain (EA 4010), directeur de recherche théorique pour le Master d’arts plastiques et art contemporain, Parcours Pratiques, histoires, théories de la photographie.
Historien de la photographie, titulaire d’un doctorat d’histoire de l’art à l’Université Paris 1, il est l’auteur de nombreux articles sur l’histoire de la photographie, de l’ouvrage L’image sans qualités. Les beaux- arts et de la critique à l’épreuve de la photographie 1839-1859 (Monum, 2006) et co-commissaire de l’exposition Primitifs de la photographie. Le calotype en France 1843-1860, Bibliothèque nationale de France (octobre 2010). En 2017, il a codirigé avec Michelle Debat Quand l’image agit ! À partir de l’action photographique, aux éditions Filigranes. Il est président de la Société française de photographie (Paris) et directeur de publication de la revue Photographica.
François Salmeron
Chargé de cours.
Critique d’art et trésorier du bureau de l’AICA-France (Association Internationale des Critiques d’Art), François Salmeron contribue depuis 2012 à des publications françaises et internationales, dont Le Quotidien de l’Art et son Hebdo actuellement.
Il est chargé de cours à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (philosophie de l’art en L1, art contemporain dans le M2 IMAIC), ainsi qu’au Département de Photographie de l’Université Paris 8 Saint-Denis (atelier d’écriture critique en L3).Doctorant à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Ecole Doctorale APESA), il développe ses recherches autour des éthiques et des esthétiques environnementales, et prépare en parallèle de sa thèse un ouvrage sur l’art contemporain et l’écologie (Les presses du réel - éditions Caza d’Oro, à paraître fin 2023).
Il a édité plusieurs recueils de poésie, et se consacre à la musique blues, jazz, rock et pop, en tant que batteur.
Antoine Seiter
Chargé de cours.
Antoine Seiter travaille dans le champ de la photographie documentaire. Graphiste de formation, il s’intéresse au livre et à l’objet imprimé que ce soit pour ses propres images ou dans le cadre de commandes photographique et de résidences artistiques. En 2022, il publie le livre J & A, aux éditions Nouveaux Palais, qui présente son travail de portrait J, exposé en 2020 lors de la biennale de la photographie de Mulhouse. Son travail photographique est le fruit d’une pratique scrupuleuse du tirage argentique. Parallèlement à sa pratique photographique, il développe des identités graphiques comme par exemple pour le salon du livre Polycopies à Paris, il imagine également des livres pour d’autres photographes et éditeurs.
Professeur Associé sur un Service Temporaire (PAST), directeur de recherche théorique pour le Master d’arts plastiques et art contemporain, Parcours pratiques, histoires, théories de la photographie. Responsable des stages professionnels.
Comment figurer par écrit le vécu optique tout en partageant son expérience et son potentiel de différenciation ? Poursuivant cette question, le critique* et auteur de l’art J. Emil Sennewald travaille sur les notions d’exposition, de critique, de vérité du regard et de reconstruction. D’origine allemande, il vie depuis 23 ans à Paris. Lauréat du prix de l’AICA, il a publié de nombreux textes en France, Suisse, Autriche et Allemagne. Particulièrement intéressé par les formes et manifestations de l’image, il étudie ses conditions, par exemple avec Agnès Geoffray à travers les expositions et publications « Before the eye lid‘s laid » en 2017 et 2018.
Avec son project room « café au lit », il a développé, pendant 13 ans à Paris, une pratique de « critique spatialisante » de l‘exposition, qu’il a poursuivi en créant et en dirigeant des groupes de recherche à l’École supérieure d'art de Clermont Métropole (ÉSACM) (surexpositions) et à l'Ensad Paris (Displays). Titulaire d’un doctorat en philosophie, il interroge les conditions du regard et la phénoménologie du champ visuel avec une approche déconstructive. Il intervient dans l’enseignement supérieur depuis 20 ans, entre autre à l’ÉSACM, à l’Édhéa de Sierre et à la F+F Schule für Kunst und Medien à Zurich, en Suisse.
Davantage d’informations et bibliographies :
- https://www.archivesdelacritiquedart.org/auteur/sennewald-jens-emil
* to critique is to see what you wouldn't know if you didn't write about it
Savina Topurska
Chargée de cours
Doctorante contractuelle en arts plastiques à l’université Paris 8 (École Doctorale EDESTA), le sujet de sa thèse est L’art de la contestation comme une répercussion de la chute du communisme en Bulgarie et ses pays voisins de 1989 à 2012. Cette recherche questionne le contexte historico-politique de la période post communiste en Europe de l’Est et son impact dans le champ de l’image, et comment se construit la mémoire de cette période contradictoire. Durant sa thèse, elle participe au programme scientifique de recherche-création Archiver les récits, organisé par l’université Paris 8, la Maison de la Sagesse – Traduire, les Archives Nationales, l’université Gaston Berger et l’Institut Supérieur des Arts et des Cultures de Dakar au sein du Musée Théodore Monod au Sénégal, sous la direction de Soko Phay et Patrick Nardin.
Artiste diplômée d’un Master d’arts plastiques et art contemporain, Parcours pratiques, histoires, théories de la photographie de l’université Paris 8 et d’un diplôme National Supérieur d’Expression Plastiques (DNSEP) de l’École supérieure d’art et de design, ESAD de Valenciennes, elle développe un travail plastique pluridisciplinaire – installation, photographie numérique, dessin, peinture, texte – dans lequel l’image est toujours manipulée, retouchée, re-dessinée, copiée dans le but d’ouvrir un autre espace d’imagination, de narration. Son travail pratique est présenté en France et à l’étranger. En 2017, elle expose au Salon de Montrouge, participe au festival VidéoVidéo organisé par les collectionneurs Isabelle et Jean-Conrad Lemaître en Bourgogne. En 2021, elle édite son premier livre d’artiste Penka Pérenne soutenu par le Ministère de la Culture bulgare, et en 2023, elle obtient la commande artistique Récits des Jeux du Département de la Seine-Saint-Denis.
Sarkis Torossian
Chargé de cours
Artiste-photographe actuellement en résidence de création à la Capsule au Bourget, Sarkis Torossian approche la photographie dès son plus jeune âge et débute en assistant plusieurs artistes qui ont pour point commun de pratiquer en laboratoire photo, et plus précisément d’utiliser les techniques anciennes.
C'est l'artiste Mustapha Azeroual qui l'a guidé jusque là pour continuer avec d'autres tels que Laurent Lafolie, Philippe Bréson et Carlos Barrantes. Depuis 2015, il s'est concentré sur la technique de la gomme bichromatée et du cyanotype en construisant son laboratoire pour la production de tirages grands formats multi-procédés.
Il partage sa pratique entre un travail de commande de tirages, de régie d'exposition et ses expérimentations photographiques. Celles-ci portent sur la matérialité de la photographie et l'hybridation des techniques au travers des procédés anté-numérique. Sa photographie interroge les perceptions de l'imaginaire dans la réalité et la capacité de vérité des images.
Rachael Woodson
Chargée de cours.
Originaire des États-Unis, Rachael Woodson est une artiste-photographe basée à Paris. Après avoir obtenu un diplôme en photographie à la School of Visual Arts de New York, elle s’installe en France pour étudier à l'École nationale de la photographie d'Arles et à l'Université Paris 8. Depuis 2017, elle enseigne dans les écoles d’art et collabore régulièrement avec des institutions culturelles telles que le Palais de Tokyo et le Jeu de Paume.
Exposé en France et à l'étranger, son travail explore le côté subjectif de la photographie, invitant le spectateur à entrer en contact avec des médias temporels d'une manière intime et viscérale. Elle travaille souvent sur le portrait, s'inspirant de certaines figures de l'histoire de l'art et de la littérature. La vaste collection de photographies qu'elle réalise sur sa famille depuis le début des années 2000 est une source fréquemment revisitée dans laquelle elle puise pour converger vers de nouvelles recherches.
Université Paris 8 — Vincennes Saint-Denis