Intensif avec Kuba Szreder & Kathrin Böhm (en anglais)
Ce workshop en langue anglaise s’inscrivait en continuité de la publication de récente du théoricien de l'art et curateur Kuba Szreder, « L'ABC du projectariat » (2021, Manchester University Press), laquelle apporte une réflexion et des réponses pratiques au problème généralisé du travail précaire dans le domaine de l'art contemporain. Dans cet ouvrage, il s'agit à la fois d'une analyse critique et d'un manuel pratique, qui s'adresse à la vaste cohorte de freelances artistiques du monde entier. Il y expose les fondements structurels des projets et de la circulation, qu’il associe à un compte rendu pratique de différents modes d'action, tels que les grèves artistiques, les retraits productifs, les luttes politiques et les meilleures machines à remonter le temps social. Tout comme les prolétaires n'avaient rien d'autre à perdre que leurs chaînes, les projectariens n'ont rien d'autre à manquer que leurs échéances. Kuba Szreder & Kathrin Böhm (artiste) organisent ensemble des workshops afin d'analyser et de réimaginer les économies quotidiennes. Empruntant une technique bien connue de Frederic Jameson, ils se sont lancés dans la cartographie cognitive (1991) des économies artistiques, avec l'ambition de les reconquérir.
L'expérience de l'expérimentation (dir. Matthieu Saladin)
Accrochage fin de semestre Master.
Il s’agissait dans ce cours de questionner les aprioris de la pratique et plus largement les enjeux d’une recherche-création, mais aussi de remettre sur le chantier les manières même dont un travail de création peut interroger les tensions et les problématiques qui structurent nos sociétés contemporaines.
Le mouvement des images (dir. Olivier Cheval)
Exposition du 25 au 27 janvier 2024
Dans le cadre du cours d'Olivier Cheval "L'Image-mouvement", les étudiant.e.s ont conçu une exposition à la galerie Adada. À partir d'une archéologie de la mise en mouvement, en série et en dispositif des images qui s'est inventée tout au long du XIXe siècle, les étudiant.e.s ont fabriqué des jouets optiques et des séries visuelles pour parler au présent de la circulation médiatique des images.
Pratiques coopératives et écoféminisme (dir. Marie Preston)
Dans le cadre du cours de Marie Preston "Pratiques coopératives et écoféminisme", les étudiant·e·s du master EDAM ont conçu collectivement une performance collective sous la forme d’un repas intitulé "Organiser ce repas n'est pas anodin". Il a lieu au centre culturel et social coopératif le 110. Ce travail a été accompagné d'une introduction aux pensées écoféministes, aux pratiques artistiques coopératives et socialement engagées.
Ecologie des arts et des médias (cycle de conférences, MIP)
Avec Organisms Democracy ! (Marianne Ramsay-Sonneck, artiste, Berlin), Suspended Spaces (Eric Valette + Emmanuelle Gaborit, artistes, Université d’Amiens), Geneviève Pruvost (CNRS, CESDIP), Emma Bigé & Léa Rivière (philosophe et artiste), Nora Sternfeld (HFBK Hamburg), Sakiya – Art/Science/Agriculture (Sahar Qawasmi, architecte & Nida Sinnokrot, Ramallah, artiste) et les membres de l’équipe TEAMeD.
Plus d'informations: https://artsplastiques.univ-paris8.fr/master/edam/cours/ecologie-des-arts-et-des-medias-cycle-de-conferences-mip/
Vue de l’exposition « Cueillir du Commun », 2022. (dir. Marie Preston).
Vue de l’exposition « Cueillir du Commun », du 31 mai au 10 juin 2022,
avec Indira Colin, Anaïs Gall, Marc Laffitte, Kloé Nguyen, Émilie Rénaux et Emma Vallejo.
Exposition des étudiant·e·s de Master 2 (dir. Marie Preston).
Maison Jaune, 2 place du de la Halle, 93200 Saint-Denis.
Récoltes & Semailles - Exposition collective des M2 EDAM à l'ADADA (dir. Ismaïl Bahri)
Cette exposition est composée de travaux développés durant le premier semestre dans le cadre de l'atelier
pratique proposé par Ismaïl Bahri. Entre logistique, mise en espace des œuvres, communication et médiation,
les étudiant-es ont construit l’exposition en groupe et l'ont prise en charge entièrement.
Exposition à l'ADADA (60 rue Gabriel Péri 93200, Saint-Denis) du 28.01.2023 au 03.02.2023.
Intensif d'Estefanía Peñafiel Loaiza (en langue espagnole)
"En interrogeant à la lumière du présent deux gestes artistiques significatifs du modernisme du XXe siècle : "Le monde au temps des surréalistes" (1929) et la carte "América Invertida" de Joaquín Torres García (1943), l'atelier propose une série d'exercices de création axés sur des problématiques telles que le bouleversement du point de vue, la déstabilisation des systèmes de représentation, le regard et l’altérité."
Estefanía Peñafiel Loaiza est née en 1978 à Quito, Équateur et vit à Paris depuis 2002. Diplômée de l’ENSBA de Paris, elle a fait partie du programme de recherche La Seine et a participé au post-diplôme à l’ENSBA de Lyon. Son travail artistique a fait l’objet de nombreuses expositions en Europe et dans le monde. Elle est pensionnaire de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis en 2020-2021. Son travail artistique est étroitement lié à ses propres déplacements, ce qui l’a mené à explorer des sujets tels que les frontières, les cartographies, les migrations, l’histoire et la mémoire des lieux et des gens qui les traversent, en s’intéressant souvent à ce qui n’est pas nommé, à ce qui se dérobe à la vue : les absences, les fantômes, les silences. Ces explorations donnent lieu à des propositions artistiques fondées sur l'évocation, le détournement de sens, l'articulation entre le mot et l'image.
Rencontre avec Microsillon (Marianne Guarino-Huet et Olivier Desvoignes)
Dans le cadre des cours de Marie Preston "Pratiques coopératives = service public ?" et de Tania Ruiz "Forme d'intervention dans l'espace public", invitation du collectif Microsillon (Marianne Guarino-Huet et Olivier Desvoignes), rencontre avec les étudiant·e·s et activation de leur oeuvre Communes évidences. Rencontre organisée à la Galerie Fernand Léger d'Ivry sur Seine dans le cadre du cycle de conférence Expanded public art.
Polyphonic performances for multiplicity (dir. Matthieu Saladin)
Performances collectives au musée d’art et d’histoire Paul Eluard à Saint-Denis, le 6 novembre 2022 dans le cadre du cours l'expérience de l'expérimentation de Matthieu Saladin. Avec la participation de Laura Accardo, Margaux Bisson, Radja Hamama, Hsin-I Ho, Marc Laffitte, Simone Luciano, Georgia Panagou, Johanna Paramo Urrea, Emma Vallejo, Yupei Wu Roehrich.
Rencontre avec Gérard Paris-Clavel et Isabel de Barry, Ne pas plier
Dans le cadre des cours de Marie Preston "Pratiques coopératives = service public ?" et de Tania Ruiz "Forme d'intervention dans l'espace public", rencontre avec Gérard Paris-Clavel et Isabel de Barry du Ne pas plier. Visite de l'Observatoire de la ville et discussion. Rencontre organisée dans le cadre du cycle de conférence Expanded public art.
En résidence (dir. Hortense Soichet)
Cours de Master 1 EDAM
Cet enseignement proposé dans le cadre d’un intensif en mai 2022 a pris la forme d’une résidence de création dans la Maison municipale de Quartier d’Ivry Port à Ivry-sur-Seine. Les étudiant·es ont produit un travail plastique in situ en tenant compte de la spécificité du lieu – une structure accueillant un public d’habitant.es essentiellement adultes du quartier pour de l’accompagnement aux démarches quotidiennes et pour des ateliers de cuisine, couture, danse, théâtre, sport, etc. En parallèle du travail de création, chaque étudiant.e a mis en place un atelier proposé au public de la Maison de Quartier en relation avec sa démarche personnelle. L’ensemble des travaux produits ont été présentés au public en fin de semaine dans le cadre de la fête de quartier d’Ivry Port.
Le mouvement des images (dir. Olivier Cheval)
Exposition-restitution dans le cadre du cours "Le mouvement des images" d'Olivier Cheval
"Les historiens situent traditionnellement la naissance de l’art moderne autour de 1863, l’année du scandale du Déjeuner sur l'herbe d’Édouard Manet et de la parution du Peintre de la vie moderne de Charles Baudelaire. Si on élargissait l’Histoire de l’art à une Histoire des images, une rupture se dessinerait plutôt autour de 1800. Alors que les modes de vie et les paysages se transforment sous le coup de la Révolution Industrielle, les images se mettent irrésistiblement en mouvement. Du diorama au kaléidoscope, de la fenêtre des trains lancés à pleine vitesse aux vues zénithales des montgolfières, le visible s’anime d’une motilité nouvelle. Ce n’est pas seulement que les peintres et les dessinateurs tentent d’inscrire le mouvement rapide des machines et des transports à l’intérieur du cadre de l’image. C’est que les images, produites par de nouveaux appareils d’enregistrement, montrées par de nouveaux dispositifs optiques et diffusées par de nouveaux mécanismes de reproduction, se mettent à circuler et à se mouvoir d’elles-mêmes. Un siècle plus tard, autour de 1900, un dispositif particulier de reproduction et de projection des images en mouvement s’impose : le cinématographe. Avant lui, après lui, les images se meuvent — ailleurs qu’au cinéma, le montage, le découpage, la durée sont devenus les nouveaux modes de visibilité par lesquels les images se montrent aux observateurs de la vie moderne." Olivier Cheval
48.830842, 2.429642 (dir. Hortense Soichet)
Exposition des étudiant.es du Master Edam à la galerie de l’université Paris 8 du 21 au 23 avril 2021 dans le cadre du cours « Images des mondes urbains » dirigé par Hortense Soichet. Avec les travaux de Nerea Gil, Mamadou Gningue, Hsin-Ho, Daesung Kim, Natalia Prokofyeva et Saya Yi ainsi que les contributions d'un groupe d’étudiant.es du Master d’Urbanisme spécialité AUDE (Alternatives Urbaines, Démarche expérimentales et Espaces urbains) de l’Ecole d’Urbanisme de Paris (Université Gustave Eiffel).
Carabinieri (dir. Dominique Mathieu)
Reproduction de la performance "Carabinieri" de Gianni Pettena, réalisée à l'origine en 1968, par des étudiant.e.s de Master 2 EDAM dans le cadre du cours "Le chantier permanent" dirigé par Dominique Mathieu.
Les lettres de carton ont été construites par les étudiant.e.s à La Station – gare des mines (Paris 18e), lieu de départ de la procession qui aura parcourue les rues de Paris jusqu'au canal de l'Ourcq le jeudi 27 janvier 2022.
avec les étudiant.e.s : Mamadou Gningue, Nerea Gil, Valentine Mahé-Clémot, Florian Salami, Grégoire Samson, Iana-Lisandra Trombetta, Frederico Parente.
photos noir & blanc : © Emile Ouroumov 2022
"Sphère publique. Coopération / Ecologie" (dir. Marie Preston, 2021-2022)
Dans le cadre du cours de Marie Preston "Sphère publique. Coopération / Ecologie" (2021-2022),
"Sphère publique. Coopération / Ecologie" (2021-2022, dir. Marie Preston)
Dans le cadre du cours de Marie Preston "Sphère publique. Coopération / Ecologie" (2021-2022),
Visite des jardins ouvriers des Vertus à Aubervilliers mobilisés contre la destruction des parcelles maraîchères.
"Pratiques postcoloniales dans le champ de l’art contemporain" (dir. Marie Preston)
Dans le cadre du cours de Marie Preston "Pratiques postcoloniales dans le champ de l’art contemporain", Accrochage de fin de semestre des étudiant·e·s de L3 Arts plastiques et M1 EDAM, mai 2021.
"Sphère publique. Coopération / Ecologie" (2020-2021) (dir. Marie Preston)
Dans le cadre du cours de Marie Preston "Sphère publique. Coopération / Ecologie" (2020-2021), Exposition Terra Ferma, du 28 mai au 2 juin 2021, Galerie HCE, Saint-Denis
Avec Beatriz Arana, Indira Colin, Nerea Gil, Lynn Hyeong, Mac Laffitte, Valentine Mahé-Clémot, Yupeï Roehrich, Emma Vallejo et le collectif REV (JungJin Park, Abir Ben Till et Héloïse Thiburce).
Université Paris 8 — Vincennes Saint-Denis