L’école Freinet, un Bauhaus enfantin
Jean-Pierre Pagliano. France Culture 7 et 14 octobre 1993. Émission: Profils perdus. Célestin Freinet 1896 1966
Extraits retranscrits des échanges entre Jean-Pierre Pagliano et Madeleine Freinet, la fille D’Élise et Célestin Freinet, Jacques Bens, écrivain oulipien, son mari, et René Billé, un ancien élève de l’école. Les enregistrements de ces deux émissions sont disponibles en ligne (1).
L’école Freinet, sur la colline du Pioulier, à Vence. Documents Drac-Paca (2)
Á partir de 1935, l’école privée Freinet, c’est un ensemble de bâtiments créé de toutes pièces par les Freinet et des artisans locaux de Vence, sur la colline du Pioulier, en pleine nature, et qui fonctionne sur un mode néo-bauhaussien: les jeunes élèves pensionnaires constituent avec leurs enseignants, le couple Freinet, une micro-société intellectuelle et artistique qui vit dans une quasi-pauvreté pastorale, jusqu’en 1940. L’école ré-ouvrira après la guerre. Jacques Bens collabore avec Freinet dans les années cinquante jusqu’à sa mort en 1966, notamment dans le travail d’édition de la CEL, Coopérative de l’Enseignement Laïque, à Cannes.
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Extraits retranscrits de la première émission «Profils perdus», Célestin Freinet, 1896-1966, 17 octobre 1993.
La parole de Jacques Bens ouvre cette première séquence.
Jacques Bens :
«Toute la pédagogie de Freinet est une pédagogie humaniste. Ce n’est pas pour rien qu’on peut la considérer comme la seule pédagogie réellement socialiste au sens le plus originel du mot socialiste parce que c’est une pédagogie qui est entièrement tournée vers une société en progrès.»
Jean-Pierre Pagliano :
«Tous les enseignants même les moins versés dans les pratiques modernes connaissent peu ou prou les méthodes Freinet et le nom de cet instituteur novateur créateur d’une école qui a largement fait école. Au-delà du mouvement Freinet et de ses adeptes, au-delà des outils qu’il a mis au point voici une soixantaine d’années [on est en 1993], le texte libre et l’imprimerie à l’école, la bibliothèque de travail, les fiches auto-correctrices, la correspondance inter scolaire, la pédagogie proposée par Célestin Freinet a imprégné des générations d’éducateurs à l’écoute des enfants. Des éducateurs se reconnaissent ou se reconnaîtront dans cette stratégie de découverte et d’apprentissage, de libération et d’organisation. Cela dit, nous n’avons pas l’intention de développer un discours de la méthode, une méthode que Freinet qualifiait de naturelle. Il s’agit de retracer ici un itinéraire d’un homme d’une famille… Nous nous rendrons à Vence dans l’école-référence qui existe depuis 1935. En fait l’aventure de Célestin Freinet avait commencé bien avant, comme le raconte Élise son épouse, dans un ouvrage édité chez Maspero, L’école Freinet réserve d’enfants. Aujourd’hui c’est leur fille qui retrace l’histoire.»
Madeleine Freinet :
«Freinet a été nommé à Bar-sur-Loup en 1920. Il a commencé à faire l’école comme on le lui avait enseigné à l’école normale. Il s’ennuyait. […] Le départ d’une nouvelle pédagogie pour lui, ce furent les classes promenades. Les enfants sortaient de l’école. En sortant les enfants Freinet s’est aperçu de toute la richesse que pouvait avoir un petit village. Les enfants étaient sensibles à la nature, aux changements de saison. Au retour des promenades, il se rendait compte que rien ne subsistait de ces promenades. Il a pensé à trouver quelque chose qui pérenniserait ces promenades, qu’il a enrichies par des visites dans le village, chez le tisserand, le sabotier. Il a eu l’idée de l’imprimerie. Il a commencé à imprimer des petits textes et les enfants en étaient fous. Les premiers journaux scolaires de Bar-sur-Loup sont imprimés au dos de bulletins électoraux. Ce qui lui a fait quelques ennuis. Il allait à Grasse par le petit tram faire ses courses. […] J’ai découvert qu’il avait écrit sur une liste d’achat: «voir papier WC pour imprimerie».
Il prend contact avec les écoles nouvelles de Genève et de Hambourg. Toutes ses vacances se passaient en congrès. Il rencontre Barbusse qui avait une maison dans le Var et lui a proposé d’écrire dans Clarté, puis dans L’école émancipée. Il a commencé a être connu par ses articles dans Clarté. Il connaît Élise, artiste et praticienne de la gravure par Barbusse.
Élise et lui restent 8 ans à Bar-sur-Loup. Élise n’a pas de poste. Puis ils vont à Saint Paul de Vence. Ils ont des problèmes financiers. Ils emprunteront de l’argent pour construire le premier immeuble du Pioulier, puis l’hypothèqueront pour construire le second bâtiment. Mes parents avaient d’abord loué cette propriété puis ils l’ont achetée pour créer la première «école prolétarienne». Le premier élève est arrivé en 1934. On crée un dortoir avec un toit de tôle. Je me souviens qu’à côté de la porte, il y avait un banc, une presse, les caractères typographiques. Tous les enfants appellent Élise et Célestin, maman, papa. Ma grand-mère, ancienne institutrice, est là aussi. Ils lui construisent une petite maison. Il y avait une proportion importante d’orphelins parmi les élèves. Des enfants espagnols réfugiés arrivent dans cette période. L’environnement de la colline du Pioulier au-dessus de la rivière la Cagne était très agréable. On était bien avec tous les paysans proches qui cultivaient des fleurs. Le régime alimentaire au Pioulier, est végétarien, avec bains dans la piscine en plein air de l’école.
La piscine au Pioulier, première période avant 1940.
Jean-Pierre Pagliano rencontre Roger Billé*, ancien élève, arrivé lui en 1948. Il a 11 ans. Il vient d’un village de Charente maritime, malade, envoyé par sa belle-mère, institutrice Freinet, pour qu’il se rétablisse par une vie au grand air. Il reste trois ans dans sa nouvelle cellule familiale.
Roger Billé :
«Ce sont des années de bonheur. Freinet est un paysan, il avait une bonne tête, grand blessé de la guerre de 14, marqué dans sa chair. Plusieurs éclats d’obus dans le dos l’avait contraint à une hospitalisation d’un an. Il avait des cheveux coupés un peu comme Buffalo Bill, un peu plus court et tout droit derrière sur la nuque. Il avait beaucoup d’allure et se dégageait de lui une force, une bonté et beaucoup d’intelligence. De cette blessure pendant la guerre, il avait gardé une grande hygiène corporelle. Tous les matins, il se frictionnait à l’eau froide dans la cour, faisait sa gymnastique. Avec Élise, il se complétait bien. C’était une femme fine belle et diaphane, très blanche de peau. Il se dégageait d’elle une très forte personnalité. »
Célestin, Élise et Madeleine Freinet née en 1929. Au Pioulier, première période avant 1940.
Extraits de la deuxième partie 14 octobre 1993
Freinet vu par Jacques Bens
Jacques Bens :
«Comme beaucoup de gens dont la personnalité est assez riche, c’est quelqu’un qui avait des aspects différents selon les circonstances, il n’était pas pareil en famille, avec les enfants de son école et en congrès. Au départ, c’est un homme d’une immense simplicité et d’une immense modestie. Ça a l’air curieux de dire ça pour quelqu’un qui est devenu leader. En fait il ne souhaitait pas devenir leader. Il est devenu leader d’un mouvement d’école moderne qu’il a créé parce que c’était le moyen de réaliser un certain nombre de choses qu’il voulait faire. Il était modeste mais pas humble. Il avait le sens de ce qu’il avait découvert. Il était resté très proche de son enfance paysanne. Très simple dans sa manière de vivre, ses vêtements etc. Sur le plan de la vie un peu plus publique, déjà dans l’école c’est un homme qui avait un charisme extraordinaire. Auprès des enfants il avait une très grande réussite. Il réussissait à tenir l’attention de la part de milliers d’instituteurs. On pouvait ressentir une grande aura d’affection autour de lui, dans un congrès de 1200 personnes. Il ne faisait pas maître. Il avait un refus assez grand de l’autorité qui lui venait de sa jeunesse anarchiste. Il se voyait comme l’ouvrier sur son établi. »
Jean-Pierre Pagliano :
« À la veille de sa mort, il a réussi parce que sa pédagogie rayonne sur plusieurs continents. »
Jacques Bens :
« Freinet entre au parti communiste, assez tôt, avant la deuxième guerre. Il a toujours mené une vie de militant. Après la guerre, il a été victime d’attaques calomnieuses de la part des officiels du parti communiste, on lui a reproché d’être allé faire des conférences en Allemagne pendant la guerre (3), puis on l’a attaqué sur sa pédagogie ‘bourgeoise et réactionnaire’ dans la revue La Nouvelle Critique (4). On n’a jamais compris pourquoi, parce qu’il a toujours eu une conduite exemplaire comme militant. Il se défendait dans le journal L’éducateur, il ne cessait d’affirmer sa fidélité à la cause. Ses camarades vençois lui ont tourné le dos du jour au lendemain. Résistant, Freinet l’a été, il a dirigé le maquis de Gap. Une partie des résistants a été virée du Parti Communiste après 1945. Le fond de la chose c’est que la pédagogie de Freinet était incompatible avec un régime stalinien. La clique de La Nouvelle Critique a pris la ligne du stalinisme. Á la mort de Freinet, Mme Seclet-Riou à fait un article sur l’Humanité très dur (5).[…] »
Jacques Bens :
« Au Pioulier, l’école accueille les enfants réfugiés espagnols. Les problèmes posés par l’arrivée des enfants espagnols est un simple problème de pauvreté matérielle de misère quotidienne car dans une école qui n’est pas riche qui n’a que très peu de ressources arrivent 25 enfants qui n’ont absolument aucune ressource et qu’il faut nourrir, habiller, chauffer. Ça c’est une première chose. Certains des amis de Freinet, ceux du mouvement, pris par l’enthousiasme, ont commencé par les aider au début puis au bout de trois ou quatre mois se sont lassés et les Freinet se sont retrouvés tout seuls. L’autre chose à laquelle on a moins prêté garde est que ces enfant venaient de banlieues misérables de Barcelone. C’était des enfants assez fortement inadaptés à la vie sociale qui ne parlaient pas français et qu’il était presque impossible d’intégrer dans la petite collectivité très fragile. »
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Quel regard porter en 1993 sur la pédagogie Freinet ?
Jean-Pierre Pagliano :
« Jacques Bens, vous êtes arrivé adolescent dans l’école Freinet. Vous avez travaillé avec eux dans l’école avant de travailler dans la maison d’édition. Quel regard portez-vous aujourd’hui sur la pédagogie Freinet ? »
Jacques Bens :
« Mon point de vue n’a pas changé depuis 40 ans et je pense qu’il ne changera pas jusqu’à ce que je disparaisse [Jacques Bens disparaît en 2001, Madeleine en 2007]. Simplement, on peut considérer qu’il est un peu subjectif. Je pense avec un certain nombre de gens que Freinet est le pédagogue le plus important du 20e siècle. Il n’est pas le seul, il a trouvé des sources à sa réflexion, mais sur le plan des résultats, c’est certainement le pédagogue qui a créé le système éducatif le plus important et qui, à mon avis, n’est pas démodé. Ce système est toujours appliqué, mais je pense qu’il pourrait être appliqué d’une manière plus large, revendiqué d’une manière plus large et plus officielle, davantage recommandé dans des instituts de formation. Freinet n’a pas été dépassé sur ce plan-là. Il ne sera dépassé que quand les conditions de nos sociétés auront profondément changé. Les conditions de vie dans notre société, même si certains aspects sociaux se sont modifiés, sont pratiquement les mêmes qu’il y a un demi-siècle. La pédagogie Freinet est toujours valable, le seul changement notable qui n’est pas suffisant pour jeter un doute sur sa pédagogie, c’est l’urbanisation de notre pays. Quand Freinet a commencé à travailler, la France était un pays beaucoup plus rural. L’urbanisation crée d’autres relations entre l’enfant et le monde extérieur. Même dans ce contexte, je pense que la pédagogie Freinet a toujours une place primordiale. »
Jean-Pierre Pagliano :
« Parmi les sources, les influences que Freinet a reçues, il y a eu Decroly (6) à la première place ? »
Jacques Bens
« Il y a plusieurs pédagogues sur lesquels il a réfléchi. Il se trouve qu’à la fin du 19e et au début du 20ème siècle, la réflexion pédagogique s’est beaucoup développé en Europe, en Belgique avec Decroly, en Suisse avec Claparède et Ferrière, en Allemagne aussi, en Italie avec Montessori qui elle faisait une pédagogie pour les maternelles. Freinet s’intéressait à tout cela, il a lu, participé à des congrès, visité des écoles allemandes notamment. Sa réflexion a plongé là-dedans. Sa pédagogie ne naît pas de rien. Elle naît à la fois d’une expérience personnelle de cette vie d’enfant de paysan pauvre mais aussi du travail des autres.
Ce qu’il a trouvé chez Decroly, c’est l’idée d’un travail collectif, d’une collectivisation du travail. Et ce qu’il a trouvé chez les Allemands, c’est l’idée de l’éducation par le travail mais ce n’était pas la même, les Allemands avaient pensé que le travail manuel était un élément important de l’éducation, ce que Freinet pensait aussi, mais lui élargit le champ, en disant il n’y a pas d’éducation sans travail et pas seulement manuel. Le travail intellectuel est aussi un facteur d’éducation.
Son livre L’Éducation du travail qui généralise cette idée est bien à lui. Il a su synthétiser ce qu’il a trouvé. C’est un ouvrage à la fois théorique et pratique qui montre comment les enseignants peuvent tirer parti de la vie autour d’eux, peuvent tirer des enseignements de la vie, c’est une façon qu’il a d’expliquer qu’il est parfois plus intéressant de tirer l’expérience de la vie et notamment de la vie sociale que des livres.
C’est la première fois qu’il écrit d’une manière assez large qu’il faut sortir de la culture livresque. Il ne cherche pas à jouer les intellectuels mais quand on y réfléchit c’est quand même d’une grande réflexion intellectuelle. C’est un livre que je trouve remarquable. Freinet a toujours eu le souci de s’adresser aux gens qui n’avaient pas une grande formation philosophique. Il a toujours dit qu’il voulait écrire pour les instituteurs qui ne sont pas des gens incultes mais qui n’ont pas forcément une formation philosophique de haut niveau et il a toujours souhaité écrire d’une manière a être compris par tous.
Aux yeux des universitaires, ses ouvrages ont pu apparaître un peu simplistes. C’est une erreur d’interprétation. Sous une forme simple, il dit des choses d’une grande profondeur, déjà dans son livre L’éducation du travail. C’est un ensemble de réflexions ordonnées, sur à la fois l’éducation, c’est-à-dire les besoins, les rapports des hommes et du monde, donc des enfants et du monde, l’éducation etc. Il énonce un certain nombre d’observations dont il tire des lois ou des règles qui lui permettent d’avancer et d’établir une théorie de l’apprentissage notamment et de la façon dont les enfants appréhendent le monde, les connaissances etc. Ce qu’il a ensuite développé d’une manière plus détaillée dans les trois volumes de Méthodes naturelles sur l’apprentissage de la lecture, du dessin, du calcul. »
Deux livres de Freinet accessibles en ligne. Cliquer sur les images pour les télécharger
La coopérative scolaire ou le contrat social
Jacques Bens :
« On a trop vu ces dernières années, dans la pédagogie de Freinet, uniquement son aspect individualiste et libertaire. On a trop vu son côté développement des qualités personnelles de chaque individu. On n’a pas vu l’autre aspect qui est le deuxième pilier et qui est la coopération. Freinet non seulement n’a jamais voulu mais n’aurait jamais imaginé que l’école était destinée à faire des inadaptés sociaux parce qu’il avait un sens très profond de la société dans laquelle nous sommes tous amenés à vivre et des nécessités de la changer précisément si elle ne nous plaît pas.
Sa pédagogie est entièrement fondée sur cette dialectique qui est : chaque individu doit se développer au maximum dans le cadre de la société dans laquelle il va vivre, quitte à la changer si elle ne lui plaît pas, mais pour pouvoir la changer il faut être capable de le faire. Si on est un inadapté social, on ne changera jamais la société dans laquelle on se trouve. Par conséquent ces deux aspects sont absolument indissociables. On ne comprend rien à la pédagogie de Freinet, si on ne voit pas ça. C’est pourquoi ce que je vous disais tout à l’heure c’est la seule grande pédagogie socialiste qu’on ait faite parce qu’une société socialiste, enfin telle que je la pense, ne peut pas non plus fonctionner s’il n’y a pas d’une part le développement de chaque individu et en même temps un sens très profond de la collectivité. Voilà pourquoi à l’école Freinet comme dans toutes les classes Freinet d’ailleurs, il y a une coopérative scolaire qui fonctionne et qui n’est pas seulement destinée à vendre des billets de loterie pour faire un voyage à la fin de l’année mais qui chaque semaine se réunit et parle des problèmes de la classe. C’est un des éléments fondamentaux, cette réunion de la coopérative où on fait le bilan de la semaine et où on fait les projets pour la semaine suivante; ça n’a pas du tout le sens de censure collective qu’on pourrait y voir, si on le caricaturait. C’est nécessaire pour apprendre aux enfants qu’il vont vivre demain dans une collectivité et qu’ils sont, d’une part obligés de tenir compte de l’existence de cette collectivité et d’autre part qu’ils doivent apprendre à s’y intégrer mais aussi à se défendre contre elle si c’est nécessaire. Autrement dit, la pédagogie Freinet a pour but de former des citoyens, c’est le côté le plus important. Il y a une méprise incontestable auprès de certains enseignants parce qu’il ont éliminé le côté vie sociale pour favoriser le développement anarchique de chaque individu. Il y a une erreur fondamentale sur ce point. »
[ndlr: En contrepoint ou en complément, on peut lire le livre d’Anne Querrien, L’école mutuelle, une pédagogie trop efficace, les Empêcheurs de tourner en rond, 2005. Ce livre raconte l’histoire de l’école mutuelle dans la France de la Restauration. (7)]
* «Roger Billé est décédé à Grasse le 7 août 2014. Il habitait Argenteuil où il a milité toute sa vie au Parti Communiste et au Mouvement de la Paix dont il devint cadre. Il était membre de l’association Amis de Freinet et fut membre du Conseil d’administration. Il était président de l’association des anciens de l’École Freinet. Il participa à Mayenne en 2006 à l’une de nos Assemblées générales. J’avais enregistré ses souvenirs en vidéo. Nous écrivions alors dans notre compte rendu: «La réunion s’est terminée par l’interview enregistrée en vidéo de Roger Billé qui fut élève de Freinet et actuellement Président de l’Association des anciens de l’École Freinet. Nous avons suivi avec beaucoup d’attention le récit de sa vie à l’École Freinet et de sa vie d’adulte riche d’expériences. Un moment très émouvant.» Roger participa comme enfant-acteur au tournage du film L’école buissonnière.» Hervé Moullé
Liens
(1) http://www.worldcat.org/title/celestin-freinet-2-emission-n-2-diffusee-le-14-octobre-1993/oclc/659266677
(2) http://www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Drac-Paca/Politique-culturelle/Patrimoine-du-XXe-siecle/Le-label/Les-edifices-labellises/Label-patrimoine-du-XXe-Alpes-Maritimes/Vence/Vence-Ecole-Freinet/Ecole-Freinet-en-images
(3) http://cira.marseille.free.fr/includes/textes/bios.php?ordre=11
(4) http://cira.marseille.free.fr/includes/textes/bios.php?ordre=12
(5) http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/29022
(6) http://ecole.decroly.free.fr/
(7) http://ecolesdifferentes.free.fr/ensorcellementscolaire.htm