Avant-propos :

L’architecte dans son travail de mise en forme de l’espace urbain doit réfléchir à deux principales préoccupations. Doit-il privilégier l’aspect fonctionnel de l’architecture ou bien se concentrer sur l’esthétisme de la construction ? Evidement un bon architecte réussira à la perfection à conjuguer les deux. Là une troisième interrogation survient : Cette construction, et notamment son aspect esthétique, sera-t-elle toujours au goût du jour dans les prochaines décennies ? Une construction est faite pour durer.

J’ai décidé de me concentrer sur deux types de constructions contemporaines construites dans les années 2010. Il s’agit d’une part d’un parking et d’autre part de pavillons dans la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, à Bailly-Romainvilliers plus exactement.

Mon souhait de les présenter en dyptiques sert de confrontation, avec ce questionnement : Lequel deviendra obsolète en premier ?
Ce travail réalisé en 2012 est voué à être, repris dans dix ans, vingt ans afin de constater l’évolution de ces deux lieux.

Mise en espace :

Mon travail se compose de petits diptyques en format 10x15 cm accrochés au mur à une hauteur de 2m50 environ avec un espacement d’un mètre entre chaque. Cette installation nécessite l’utilisation d’un escabot à déplacer pour voir au mieux chaque image. Ceci permet d’isoler le spetateur face à l’image. Par ailleurs, mes images sont vides de personnes, d’animaux ou de traces rappellant les humains directement (voiture, vélo, etc...).Le spectateur est seul, face à son décor.

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