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Chaque
jour la ville se réveil, recommence son cycle. Et moi j'en fait
partie. Je participe et je regarde avec mes yeux cette circulation, cette
fourmillante activité. Ma camera mes yeux, j'observe.
Symptôme d'une modernité aliénant, on commence chaque
jour en descendant au sous-sol pour se déplacer d'une partie de
la ville à une autre, d'un organe à un autre. Large partie
de la journée est investie dans le circuit souterrain, les veines
du corps. Dans les profonds viscères de la ville, n'ayant pas comme
référence ni les architectures extérieures ni le
soleil, la seule possibilité de retrouver la bonne route est de
suivre les indications. On les suit. On trouve le bon trajet.
Les gens sont là comme si depuis toujours ils étaient là.
Ils demandent, énoncent leurs problèmes de survivance, leurs
idées religieuses. Au cœur de la ville où toute la
population se mélange, travailleurs, enfants, clochards, étudiantes,
amoureux, désespérés. Le large catalogue humain se
met en évidence. Les identités se confrontent volontairement
ou pas.
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Quitter
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